La visite de Vital Kamerhe en Zambie constitue une dernière étape dans la recherche de solutions à la pénurie de farine de maïs qui frappe le Grand Katanga et le Grand Kasaï.
Ces deux provinces du sud de la République démocratique du Congo sont en effet confrontées à une crise économique majeure, en grande partie due à la flambée des prix des denrées alimentaires de base, notamment de la farine de maïs.
Cette situation s’est aggravée ces dernières semaines en raison des perturbations logistiques liées à la pandémie de COVID-19.

Face à cette situation, le gouvernement congolais a mis en place des mesures d’urgence visant à faciliter l’importation de farine et de grains maïs depuis les pays voisins, en particulier la Zambie. La première visite de Vital Kamerhe en Zambie remonte en début mai avait déjà permis de discuter de ces mesures, mais des problèmes logistiques et administratifs avaient empêché leur mise en œuvre effective.
Lors de sa deuxième visite effectuée le 26 mai en Zambie, le ministre congolais a donc cherché à évaluer de nouvelles mesures susceptibles de faciliter l’importation de farine et de grains de maïs depuis ce pays voisin. La rencontre avec les autorités zambiennes a permis de signer un addendum à une déclaration commune, mais les détails précis de cet accord restent pour l’instant confidentiels.

De retour à Lubumbashi, Vital Kamerhe a été accueilli avec enthousiasme par des partisans réunis à l’aéroport. Si cette visite en Zambie constitue une avancée dans la recherche de solutions à la crise de la farine de maïs dans le Grand Katanga et le Grand Kasaï, de nombreux défis restent encore à relever.
Selon des renseignements provenant de Lubumbashi, la situation de crise entourant le maïs a été résolue, comme en témoigne la diminution sensible du prix d’un sac de farine de maïs de plus 100 000 Fc à 50 000 FC.
Les habitants ont fait l’éloge de la prompte réponse du gouvernement face à la crise.
Nicolas Kayembe