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Sondage Échos d’Opinion: Le top dix des Ministres du gouvernement Sama 2 ayant plusieurs réalisations sociales à leurs actifs

L’on se rappelle que c’est dans la nuit du 24 mars 2023, que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde avait annoncé la composition de la nouvelle équipe gouvernementale avec l’arrivée de deux poids lourds de la politique congolaise: Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe.

Cette nouvelle équipe gouvernementale, baptisée “Sama Lukonde 2”, compte 5 vice-Premiers ministres, 35 ministres et vice-ministres.
Le nouveau gouvernement congolais a pour mission de faire face à de nombreux défis, tels que la lutte contre la corruption et les violences armées dans la partie Est du pays.

Cependant, les observateurs constatent que tous ces ministres ne remplissent pas leurs missions comme il se doit. Ils se conforment ainsi très peu, ou pas du tout, à la vision du chef de l’Etat coulée sous forme de programme que le gouvernement de la République se doit de mettre en œuvre. L’on entend donc très peu parler de certains membres du gouvernement, ou on ne les voit que furtivement sur les images de chaines de télévision.
Il y a par contre des ministres qui travaillent sérieusement dans l’unique but de laisser des empreintes indélébiles dans les annales de ministères qui leur ont été confiés. Pour les identifier, notre institut de sondage Echos d’opinion a interrogé pendant un mois, soit du 15 mai au 15 juin 2023, les congolais dans toutes les provinces, sans distinction d’âge, de niveau d’études, de classe sociale, ou de religion.

Le résultat de ce sondage se présente comme suit:

Ministre Antoinette Kipulu: 84%

Parmi les réalisations de cette dynamique dame, l’on note l’organisation de l’Examen national de fin d’études professionnelles –ENFEP- dont la première édition dénommée « Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo » a eu en 2021, et qui est un pas décisif vers la qualification et la certification des sortants qui manquaient de façon criante. Aujourd’hui, on en est cette année à la troisième édition dont la hors session (jury pratique) est programmée le 12 juillet et la session ordinaire le 14 août sur toute l’étendue du territoire national.

Grâce à ces épreuves qui vont des préliminaires à la session ordinaire, en passant par la hors session, les apprenants finalistes du secteur bénéficient en plus des certificats de leurs établissements respectifs des titres reconnus par l’État.

  1. Construction sur fonds propres du gouvernement du centre de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers de Kikwit.

Démarrés en septembre dernier, les travaux de construction de ce centre étaient déjà terminés au mois de décembre 2022 lors de la visite d’inspection effectuée par la ministre de la Formation Professionnelle et Métiers. Ce centre public, le premier dans cette partie du pays qui n’attend plus que son équipement, va démarrer avec 11 filières traditionnelles avant d’introduire les filières innovantes comme la mécatronique.
Il s’agit de l’informatique, la coupe et couture, la maçonnerie, la mécanique générale, la nutrition, le froid, l’auto-école, l’agronomie, l’électricité, la soudure, etc. Ce premier centre de formation public est appelé à former Ce premier centre public est appelé à former le plus de Kikwitois possible, particulièrement les jeunes pour matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de créer une classe moyenne en RDC.

  1. Acquisition des terrains pour la construction des centres de formation professionnelle et des bureaux pour les cadres et agents dans plusieurs provinces.
    Au cours de ses tournées, Mme la Ministre a procédé, au nom du président de la République, et sur instruction du Premier ministre, à la pose de la première pierre en prélude de la construction des centres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers.
  • Équateur (Mbandaka);
  • Mongala (deux sites Lisala et Bumba);
  • Tshuapa (Boende);
  • Nord-Ubangi (deux sites à Gbadolite et Mobayi Mbongo);
  • Haut-Katanga (Kapolowe);
  • Lualaba.
  1. Début de construction des centres de formation professionnelle dans le cadre du Programme de Développement Local de 145 Territoires. Ce programme consiste, en son volet formation professionnelle et métiers, à la construction des centres de formation professionnelle dans chaque territoire de la RDC (145). A ce propos, la ministre Antoinette Kipulu Kabenga, a déjà lancé les travaux de construction de ces centres modernes dans 10 territoires à savoir:
  2. Lupata Pata (secteur de Mujibangaji, village de Tshiab à 28 km de Mbuji Mayi);
  3. Miabi (secteur de Katangay, groupement de Bena Nyandu, village de Bena Nyandu à 40 km de Mbuji Mayi);
  4. Katanda (secteur de Tshilolo, groupement de Bakwanseka, village de Bena Nsaka à 30 km de Mbuji Mayi);
  5. Tshilenge (groupement de Bena Tshimanga, village de Bena Luya à 53km de Mbuji Mayi);
  6. Kabeya Kamuanga (secteur de Kalela, groupement de Mukendi Ntambua, village de Bena Ntambua à 45 km de Mbuji Mayi).
    Pour le Kasai Oriental
  7. Dibaya (secteur de Kasangindi, groupement Ndumba Tshimbulu, village de Kamweshi à 108 km de Kananga);
  8. Kazumba (secteur de Matamba, groupement de Tshimbadi, village de Mbuembue à 24 km de Kananga);
  9. Demba (secteur de Muanzangoma, groupement de Lomba, village de Bena kamalungu à 64 km de Kananga);
  10. Masi Manimba (village katika, secteur Masi Manimba);
  11. Bulungu (Quartier Lubunji camp scieurs, Bulungu cité).
    Selon les prévisions, les travaux de construction qui sont à 20% d’exécution, devraient durer cinq à six mois.
    Un centre de formation professionnelle comprend:
    Grand bâtiment 1:
    9 salles (8mx6m), 1 dispensaire, 4 bureaux et laboratoire
    Bâtiment 2: 1 atelier, 1 bureau et 1 dépôt
    Bâtiment 3: atelier mécanique auto-école, bureau et 1 dépôt
    Bâtiment 4: latrines avec 12 box
  12. Réhabilitation et prochaine relance des activités du centre de formation vocationnelle de Dumi Dwale situé à plus de 110 km du centre-ville de Kinshasa.
    L’intervention de la ministre de Formation professionnelle et métiers a consisté à la remise en l’état des infrastructures en général (deherbage du site, nettoyage, réparation des générateurs d’énergie, réhabilitation des latrines, équipement du centre en matériels didactiques ainsi que de de l’internat en lits et matelas. Ce centre devra recevoir plusieurs apprenants extérieurs et près de 200 logés à l’internat, répartis en 7 filières.

Construit en 2014 sur une partie du terrain de la réserve naturelle de Bombo Lumene dépendant de l’institut congolais de la conservation de la nature –ICCN-, ce centre de formation professionnelle organisait les filières de coupe et couture, agriculture, méthode de semence agricole, ajustage, maçonnerie, menuiserie et autres.
Financé par l’Agence sud-coréenne de coopération internationale –KOIKA- en partenariat avec l’entreprise de construction Korea et Congo sarl à hauteur d’un million de dollars, ce projet implanté à Dumi, dans la périphérie Est de la ville de Kinshasa, devrait doter la RDC d’une main-d’œuvre qualifiée qui lui fait tant défaut.
Pour rappel, le centre professionnel agricole de Dumi a connu sa fermeture à cause du pillage de ses matériels par des inciviques après le départ des partenaires sud-coréens en 2017.
Ce projet avait l’ambition de former des techniciens qui devraient être outillés pour réparer les tracteurs et autres engins agricoles.

A l’heure actuelle et grâce à la revisitation du protocole d’accord qui lie le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers et l’ICCN, le champ d’activité du centre pilote de Dumi va s’élargir avec la formation des écogardes tant à Kinshasa que dans les autres réserves naturelles à travers le pays.

Cette initiative tombe à point nommé car elle devra aider dans la lutte contre la délinquance juvénile ainsi que d’autres maux qui rongent la jeunesse kinoise.

Dumi qui est situé dans la commune de Maluku constitue un des bastions des jeunes Kulunas qui s’y réfugient pour échapper à la traque de la police. La relance de ce centre devra contribuer à l’encadrement de cette jeunesse désœuvrée dans sa majorité. Et les filières choisies correspondent aux besoins des populations riveraines orientées vers l’agriculture et l’agro- pastorale.

  1. Lobbying et obtention des titres de propriété de l’ex Institut technique agricole de Mombele choisi comme site, sur instruction du chef de l’Etat, pour abriter le Centre de ressources Mosala dont le début des travaux de construction est prévu en décembre prochain.

La construction du Centre de ressources Mosala entre dans le cadre du Programme Kin Emploi. Il s’agit d’un programme quinquennal qui vise à accompagner au moins 5000 jeunes d’ici 2025 vers l’entrepreneuriat et un emploi décent.
Ce qui devrait aider la capitale à diminuer le taux de chômage des jeunes de 15 à 25 ans, surtout les femmes qui constituent plus de 50% de la population Démarré en 2020, la mise en œuvre de ce projet se base sur le Centre de ressources Mosala qui propose une offre de services et formation de courte durée en faveur de chercheurs d’emploi, mais aussi des entreprises dans le cadre d’un partenariat local gagnant-gagnant avec le secteur économique et les acteurs de formation.
Selon la maquette préparée par Enabel, ce Centre de ressources sera construit sur des espaces intérieurs de 1650m2 avec 5 blocs fonctionnels en l’occurrence des espaces polyvalents et locaux techniques; des espaces opérationnels de coaching, espace de convivialité et de formation; espace de formation transformation agroalimentaire et espace de formation photovoltaïque.
Trois filières seront exploitées dans ce centre, à savoir la transformation agro-alimentaire, l’environnement photovoltaïque et le digital. Il sera construit selon les normes en matière de conception intégrée et bioclimatique reprenant notamment les principes tels que la ventilation naturelle, la protection solaire, la régulation de l’humidité, une gestion centralisée des eaux des pluies, l’énergie solaire et accès aux personnes à mobilité réduite.

C’est donc un bâtiment qui va s’intégrer à l’existant avec un développement des synergies avec l’ITA et les activités maraîchères.
Une emprise totale d’environ 1/2 Ha y compris l’aménagement et les abords, soit 4% de la superficie du terrain (13ha).

  1. Obtention du Label « Cité des métiers »
    La RDC est désormais membre du Réseau international des Cités des Métiers. Ce, après l’obtention récemment de la labellisation à l’issue d’une séance solennelle de défense du dossier de sa candidature par la ministre Antoinette Kipulu Kabenga avec le chef de l’Etat comme porteur politique du projet. Cette labellisation est une étape importante pour le pays. La cité des métiers/RDC à mettre en place est la vingt-cinquième en Afrique et à l’international.
    Elle sera construite également sur le site de l’ex ITA/Mombele avec le financement du gouvernement et de certains partenaires au développement. Elle est aussi un espace de conseils et d’orientations ouvert à tout public en quête d’opportunités d’emploi.
  2. La formulation de la stratégie nationale de la formation professionnelle en vue de réguler la politique du secteur. Une réforme s’impose donc dans ce secteur, notamment à travers un cadre institutionnel approprié pour soutenir l’ambition de l’émergence d’une classe moyenne ainsi que d’une main-d’œuvre locale qualifiée dans notre pays.
    L’objectif de cette réforme vise la régulation du secteur de l’enseignement et formation technique et professionnelle –EFTP- de même que la valorisation du capital humain. Elle consiste à faire davantage correspondre les compétences développées par les apprenants aux compétences attendues sur le marché de l’emploi. L’introduction de ladite réforme est un premier pas vers une formation professionnelle de qualité.
    Ce plan de réforme s’articule autour de huit principaux axes suivants:
  • le partenariat École-Entreprise et l’Insertion professionnelle;
  • l’amélioration de l’Accès et de l’orientation à la formation;
  • la Qualité de l’Offre de formation;
  • la formation de masse en ambulatoire;
  • la Certification des compétences;
  • le renforcement de la gouvernance du système;
  • l’assainissement et encadrement des Établissements Privés;
  • le financement durable du système de la formation professionnelle.
  1. Toute une batterie de réformes et des travaux spécifiques de régulation dont les plus importants sont:
  2. L’arrêté 039/CAB/MIN-FPM/MIN/AKK/KMJ/maf/2023 du 14/02/2023 portant organisation et fonctionnement des établissements publics et privés agréés de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers en RDC.
  3. La loi cadre spécifique à la formation professionnelle et métiers
  4. L’agrément des centres privés de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers, et signature de plusieurs arrêtés de création des centres publics.
  5. l’octroi des mandats de gestion aux associations et confessions religieuses
  6. Validation des résultats de l’étude pilote SIGE (Système d’information sur la gestion de l’Education) réalisée dans trois villes, à savoir Kinshasa, Matadi et Lubumbashi.
  7. Organisation de l’atelier sur l’actualisation de la note de cadrage et de rédaction de la feuille de route pour l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers,
  8. Mise en place effective du Comité de rédaction de différents supports relatifs au Cadre national de qualification et de certification –CNQC- entre autres le Répertoire national de certification professionnelle –RNCP- et les référentiels des compétences
  9. Processus de ratification de la convention mondiale sur l’enseignement technique et la formation professionnelle –UNESCO.
  10. Redynamisation de la coopération et signature des partenariats pour une offre plus large de la formation professionnelle en RDC.
    Une bataille acharnée a été menée pour redynamiser la coopération avec plusieurs organisations internationales dont la principale retombée est la signature de plusieurs accords de coopération notamment avec:
  11. UNFPA:
    Ce protocole d’accord s’aligne sur l’accord de coopération entre la RDC et cette agence des Nations Unies et s’étend de 2020 à 2024.
    A travers cet accord, le FNUAP est disposé à accompagner le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers dans l’éducation des jeunes, notamment des femmes et des filles par la mise en place d’une offre pédagogique de l’éducation sexuelle sous forme de curricula pour apprenants et formateurs avec dotation des supports didactiques.
    Ce programme va démarrer avec 3 filières. Il s’agit de l’art culinaire, la coupe et couture ainsi que l’esthétique et coiffure.
  12. VATEL RDC, hotel and Tourism Business School. qui est tenu principalement de concevoir des projets, des catalogues et des modules de formation pour l’employabilité des jeunes dans le domaine de l’hôtellerie. Signalons que Vatel prépare les cadres opérationnels et les cadres dirigeants de l’hôtellerie internationale et du tourisme.
    En ouvrant des campus aux quatre coins du monde dont Kinshasa, Vatel exporte son enseignement unique du management de l’hôtellerie et du tourisme.
  13. Cégep 3 Rivières
    En tant que collège d’enseignement général et professionnel, cet établissement d’enseignement public où est dispensé le premier niveau d’enseignement supérieur avec deux diplômes possibles, en l’occurrence le Diplôme d’études collégiales et l’Attestation d’études collégiales va collaborer avec le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers à travers les filières suivantes: Technologie de l »architecture, génie civil, sciences, soins infirmiers avec apprentissage sur des mannequins simulateurs qui mettent l’apprenant en situation réelle.
    Le mannequin est programmé pour extérioriser tous les symptômes et signes liés à une affection bien déterminée.
    L’électricité et la mécanique: L’ambition étant d’importer toutes ces innovations en RDC en vue de révolutionner le secteur de la formation professionnelle et métiers. Un secteur sur lequel compte le président de la République pour résorber le chômage en donnant la chance à tout congolais de se former et de trouver un emploi décent.
  14. Passy Saint Honoré Sup: C’est une école supérieure qui développe des talents de Bac+2 et Bac+3 en formation initiale, formation continue et formation en alternance. Elle propose aussi des parcours pour les métiers de demain: le digital, la finance, la communication et autres.
  15. AFORP: Dans le souci d’améliorer l’écosystème de formation professionnelle et métiers en RDC, et de s’ouvrir aux expériences qui ont fait leurs preuves en France, le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers est entré en contact avec cette institution.
    Situé à Tremblay, le pôle formation de l’Union des industries et métiers de la Métallurgie de France, groupe dans lequel se trouve l’établissement dénommé Enseignement supérieur d’Ingénierie Appliquée aux Transitions Énergétiques et Numériques -ENSIATE- est un groupe leader de la formation professionnelle en île-de-France.
    Avec ses 60 ans d’existence, plus de 150 métiers dans les secteurs ciblés par l’UIMM, le groupe AFORP, à la différence de la RDC, offre 5 domaines d’expertise allant de la certification d’aptitude professionnelle jusqu’au diplôme d’ingénieur.
    L’accord cadre de partenariat concerne la création d’un centre de formation professionnelle dans les métiers liés aux énergies renouvelables avec un A présenté comme un projet d’implantation d’un centre de formation, des usines de fabrication des batteries et des véhicules électriques. Le projet consiste également à créer une cité ainsi qu’un circuit d’essayage des véhicules fabriqués sur place en RDC.
    Le groupe Mureza Auto Company est installé dans plusieurs pays d’Afrique, notamment au Kenya, en Zambie, en Côte d’Ivoire, au Zimbabwe, en Namibie et en Afrique du sud. Au regard d’importantes opportunités qu’elle offre, le groupe tient à s’installer en RDC avec comme avantage principal la création d’emploi notamment pour les jeunes qui bénéficieront en amont d’une formation appropriée.
    Étant donné qu’il n’y a presque pas de designers automobiles dans l’espace africain, l’ambition du groupe est de former le plus des dessinateurs des voitures dans les pays où le groupe travaille.
    Évalué à 1 milliards de dollars, ce projet va permettre au groupe sud- africain de participer au développement socio-économique du pays à travers des actions précises dans le cadre de la responsabilité sociétale. Dans ce contexte, il est prévu la construction, outre du centre d’excellence professionnelle, d’un hôpital, un hôtel, de shopping mall, des stations-services de recharge électrique et autres.

2.Ministre Aimé Boji du Budget: 76%

Le ministre d’État et ministre du budget prouve une fois de plus son aptitude à travers ses réalisations pour le développement du pays. Pour nombre d’observateurs, le ministre du budget se pose comme un homme d’État qui a fait son université en Angleterre où la pédagogie est basée sur les compétences. “C’est un homme socialement accepté  dans sa province natale, le Sud-Kivu pour ses actions de solidarité qu’il exprime par des projets de développement communautaire à Bukavu par exemple, et dans plusieurs territoires de cette partie de la RDC ». Il fait la fierté de la République pour avoir aligné 60.000 cadres et agents de l’Etat dans le domaine de la santé dont 10.500 viennent d’être mécanisés et touchent  déjà leurs salaires, mais aussi des milliers d’enseignants, policiers, militaires. Il est en démarches avec les sociétés financières internationales pour donner à la RDC une Banque d’investissement et une Banque agricole pour appuyer l’entrepreneuriat et l’agrobusiness.

3. Ministre Nicolas Kazadi des Finances: 72%

Le ministre des finances Nicolas Kazadi a, au cours d’une cérémonie tenue le jeudi 8 décembre dernier à Lomé au Togo, reçu le prix de « meilleur ministre africain des finances» pour l’année 2022, de la part du Financial Afrik, un journal panafricain spécialisé dans les questions financières.  Pour les organisateurs de cette cérémonie, ce prix lui a été décerné au regard des performances dont fait preuve la RDC en matière des finances, notamment l’accroissement historique des recettes publiques. C’est aussi grâce aux différentes réformes entamées au sein de ce ministère qui ont eu un grand impact. 
En effet, après la signature de l’Accord sur la Facilité Elargie de Crédit qui sous-tend le Programme Economique du Gouvernement en juillet 2021, la RDC enregistre des performances macroéconomiques incontestables grâce aux stratégies mises en place par le ministère des Finances sous la houlette du président de la République Félix Tshisekedi. L’économie congolaise a fait preuve d’une forte résilience en dépit des chocs (externes et internes) liés successivement à la Covid-19, la guerre en Ukraine et l’agression armée dans l’Est du pays par le Rwanda.
En 2022, à cause de l’inflation importée induite par les effets de la guerre en Ukraine, le niveau d’inflation qui avait atteint 12% en décembre devrait se replier graduellement  à 8,3% en 2023. Les réserves internationales brutes ont dépassé le niveau prévu initialement dans le programme FEC pour atteindre 4,1 milliards de dollars à mi-novembre 2022, soit 2,4 mois de couverture d’importations, contre USD 2,8 milliards fin 2021 et 708,89 millions d’USD en 2020.
Rappelons qu’au mois de septembre dernier, Nicolas Kazadi, aux côtés d’autres membres du Gouvernement Sama Lukonde, avait été honoré par le Magazine américain Forbes à New-York pour justement ses performances dans le domaine des finances.

4. Ministre Molendo Sakombi : 68%

Hormis la Direction générale des impôts, un autre acteur s’ajoute sur la liste de grands mobilisateurs des recettes publiques. Il s’agit du ministère des affaires foncières, longtemps considéré comme une structure de coulage des recettes, mais qui aujourd’hui a été métamorphosée par l’action réformatrice du ministre qui a réussi l’exploit de doubler les recettes de son ministère. Rappelons qu’à son avènement en septembre 2019, ces recettes atteignaient péniblement 15 millions USD l’an. En 2022, le ministère des Affaires foncières a permis au trésor public d’engranger la somme de 36 millions USD. Soit une augmentation des recettes publiques de 130%.  Cette performance mérite d’être soulignée car elle dépasse les assignations budgétaires de 2022 qui prévoyaient des recettes de 34 millions USD. Tout sera donc bien en 2023 car ces performances financières ne sont pas le fruit d’une génération spontanée. Mais le corollaire des réformes de Molendo Sakombi dont la bancarisation des transactions immobilières d’une valeur de 10.000 USD au moins. 

5. Ministre de la Justice, Rose Mutombo: 64%

La réunion annuelle du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la réforme de la justice a été organisée à Kinshasa. Elle a connu la participation des représentants du Conseil supérieur de la magistrature, des hautes institutions de la justice civile et militaire, de la Police nationale congolaise et du corps diplomatique. Ce programme de quatre ans (2020-2024) soutient la mise en œuvre de la Politique nationale de réforme de la Justice (2017-2026) au niveau national et provincial. Les travaux du comité de pilotage ont porté sur la présentation des résultats atteints en 2022 dans les domaines de la police, de la justice et des prisons, ainsi que du plan de travail pour 2023 et sa validation. Les résultats atteints, au cours de l’année 2022, deuxième année de mise en œuvre du programme, démontrent beaucoup d’avancées vers l’amélioration des services judiciaires et de l’accès à la justice, conformément aux objectifs du programme.
Dans le domaine de la promotion de l’autosuffisance alimentaire des établissements pénitentiaires et réinsertion socioéconomique et professionnelle des personnes détenues, le programme a soutenu le développement de fermes agricoles, l’acquisition d’engins et d’outils agricoles, des équipements de boulangerie, pâtisserie, savonnerie et menuiserie dans trois établissements pénitentiaires à Kananga, Goma et Luzumu. Ces projets ont été mis en œuvre dans le but d’apporter une réponse aux défis liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition des détenus. Des filières de formation dans les trois établissements pénitentiaires précités ont également été créées en vue d’offrir aux personnes détenues une perspective de réinsertion socioéconomique et professionnelle durable.
L’appui à la digitalisation des structures de la chaîne pénale a contribué à la mise en place d’un système de gestion des effectifs au niveau du Conseil Supérieur de la Magistrature, de même qu’un système de gestion des activités judiciaires dans 19 juridictions et 19 offices. Le système de gestion du casier judiciaire de la direction de l’identité judiciaire et du fichier central de la police nationale congolaise nouvellement mis en place a permis de ré-codifier et d’encoder 7 559 fiches manuelles de personnes condamnées.

6. Ministre des transports Marc Ekila: 61%

Après trois séances d’échanges en trois semaines, le nouveau ministre notifié a mis en place le cadre de travail de réflexion sur la problématique des embouteillages. Par ailleurs, le ministère s’est assigné l’objectif de réhabiliter et moderniser des infrastructures aéroportuaires et ferroviaires du pays. Dans cet ordre d’idées, le ministre Marc Ekila, a visité la nouvelle aérogare moderne de l’aéroport de Kolwezi dont le niveau d’exécution des travaux est évalué à 95%.
L’on peut aussi signaler des séances de travail avec les responsables de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) et Mes & Gazerbo, sur la construction du chemin de fer Tenke-Dilolo d’environ 500 Km, un partenariat privé-public pour l’extension de l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, etc.
7) Ministre de l’industrie Julien Paluku: 60%
Le plan directeur d’industrialisation présenté par le ministre Paluku a pour objectif de réduire de 60% d’ici 2030, la facture des importations estimée à près de 6,5 milliards USD par an. Grâce à ce plan, le gouvernement peut espérer faire rebondir le secteur industriel. Ce Plan qui a déjà été adopté par les membres du gouvernement réunis en conseil, a été aussi présenté aux différents partenaires. 58,3 milliards de dollars américains, c’est le montant total estimé de cet outil qui augure la révolution industrielle de la RDC. Il est le fruit d’un travail laborieux du point de vue technique et politique. Le numéro un de l’industrie réaffirme que la vision exprimée par le gouvernement est de doter le pays d’un tissu industriel dynamique, compétitif, écologiquement responsable et durable, basé sur l’expansion de la chaîne de création de valeur pour plus d’emplois décents afin de contribuer à l’émergence d’une économie diversifiée et compétitive. Le ministre de l’Industrie qui, sur la base des dernières statistiques industrielles, a indiqué que la RDC ne comptait que 525 industries en 2017 contre 9600 industries en 1960. Il espère donc que la politique préconisée par le gouvernement, qui entend soutenir conjointement les industries d’exportation et celles pouvant assurer la substitution des importations, pourra consolider progressivement les performances de l’économie nationale.

7. Ministre du Portefeuille Adèle Kahinda: 57%

La ministre d’État, ministre du Portefeuille est contente de combler le trou qu’elle avait trouvé au sein de ce Département. L’une des belles réalisations de la ministre du Portefeuille est sa première action sur la revue du Portefeuille qui a résolu plusieurs problèmes des entreprises publiques. De deux : les entreprises ont fait tout pour le renouvellement des équipements donc de l’outil de production. Il y a eu aussi le renouvellement du personnel

8. Ministre des hydrocarbures Didier Budimbu: 55%

Le ministre Didier Budimbu  a rassuré que les textes régissant son secteur ont été respectés dans le processus d’appels d’offres des blocs pétroliers et gaziers. Il a indiqué que ce projet date de longtemps dans ce ministère, à son arrivée et au regard du contexte économique actuel, il s’était décidé à le parachever. La loi no 15/012 du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures est accessible à tout le monde, les gens peuvent voir, nous n’avons violé aucune procédure par rapport à cela. Les recherches ont commencé dans les années 1970 et 1980, ça ne date pas d’aujourd’hui mais nous pour finaliser et avoir une certitude de ce que nous allons mettre à la disposition de ceux qui vont soumissionner nous avons travaillé avec des cabinets d’experts à la matière, nous continuons à travailler avec eux, nous avons aussi travaillé avec la société Geo Sygmod ce sont des sociétés qui sont connues par rapport à ce travail là et qui ont pu certifier ce que nous mettons à la disposition des soumissionnaires », a-t-il expliqué.

9. Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya : 52%

Pour de nombreux observateurs, ce sont les réalisations de Patrick Muyaya qui ont plaidé en faveur de son maintien au gouvernement.
«Intelligent, créatif et moderniste, ce talentueux ministre a vu ses cotes de popularité flamber. Il a ébloui le monde par la qualité de son travail lors de la récente visite du Pape François dans la capitale congolaise. Placé au-devant de l’organisation par le président Félix Tshisekedi et le Premier Ministre Sama Lukonde, il avait, sur ses épaules, tout le poids événementiel du séjour papal en RDC», a-t-on dit.
Depuis qu’il est en fonction, le ministre a brillé par des innovations et plusieurs réalisations. Il s’agit notamment de:
– La tenue des États généraux de la communication et des médias tenus en janvier 2022.
– Le briefing presse généralement organisé avec ses collègues ministres sur un sujet d’actualité. Et très récemment, le briefing hebdomadaire qui revient sur les résolutions du Conseil des ministres.
– Visibilité et communication sur les activités de l’arrivée du Pape François du 31 janvier au 3 février à Kinshasa. Ce qui lui avait valu un trophée décerné par les professionnels de média.
– Deux campagnes de soutien aux FARDC. La côte de popularité de Patrick Muyaya, il la doit aussi à la nouvelle campagne de soutien aux FARDC, dénommée «Défendons la patrie, bendele ekweya te», ayant marqué les esprits de nombreux congolais en novembre 2022. Cette campagne s’inscrit dans la droite ligne de sa propre vision d’imprimer un nouveau narratif sur le pays.
– Patrick Muyaya s’est dressé en pilier majeur dans la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda sous couvert du M23. «C’est lui qui est envoyé au front médiatique pour battre en brèche la propagande de terreur initiée par des ennemis de la République et la profusion des fake news.
– La loi Muyaya. Grâce à lui, le gouvernement avait validé le projet d’Ordonnance-Loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication. C’était au cours de la réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 20 janvier 2023.
– Publication du livre blanc. Il a contribué à la publication du livre blanc, un ouvrage qui documente les crimes que le Rwanda a commis via le M23 afin de les présenter devant des juridictions internationales.
– Avec son collègue du numérique, Patrick Muyaya a doté le gouvernement des warriors d’une charte graphique et d’un portail numérique pour définir l’identité visuelle du pays partout dans le monde. Le lancement officiel a eu lieu, le lundi 14 février 2022.

10. Ministre de l’ESU Muhindo Nzangi : 50%


Le ministère  de l’enseignement supérieur et universitaire s’était engagé dans l’application de la loi cadre de février 2014 portant organisation de l’enseignement national. La réalisation de l’audit organisationnel et l’enquête de viabilité sur toute l’étendue du territoire national, la fermeture des établissements non viables et la tenue des états généraux de l’ESU aboutissant à la prise de 329 résolutions appuyant ladite réforme, en dépit de l’ouverture de l’année académique 2021-2022 sur fond de crise.
L’objectif principal était d’assainir ce secteur de l’ESU face à la prolifération  et au fonctionnement des établissements de l’ESU non conformes aux normes ou critères de viabilité, compromettant  la qualité de l’ESU. Les infrastructures appropriées, le corps professoral requis, l’autorisation de fonctionnement, les cliniques universitaires pour les facultés de médecine ainsi que des laboratoires et des ateliers, sont pour lui autant des critères de viabilité d’une institution viable de l’ESU.
Par ailleurs, la généralisation de système éducatif de  Licence-Master-Doctorat (LMD), l’une de 329 résolutions des états généraux, est une étape importante de l’application de la Loi- cadre de  2014. Une commission avait été mise sur pied lors de ces états généraux pour relever les plus 190  dispositions de la loi cadre dans le secteur de l’ESU,  évaluer l’état d’exécution de différentes réformes et recenser les actes déjà pris dans le cadre de ces réformes contenues dans la loi cadre.
Le ministre est revenu sur plusieurs  directives qui appuient la réforme de l’ESU, la fixation des frais d’études reconduites ainsi que les frais connexes, la clé de  répartition  de ces frais, les frais destinés aux efforts de construction en vue de renforcer l’auto-prise en charge des établissements de l’ESU. La réussite de cette réforme profonde en RDC, est tributaire notamment  des moyens financiers  devant être canalisés vers la rémunération du personnel,  la dotation des outils didactiques, des laboratoires et ateliers, l’élargissement et la  construction des infrastructures adéquates, l’appui  à la recherche scientifique au secteur privé de l’ESU.

Echos d’opinion

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