Conformément aux dispositions de la constitution qui régit la République démocratique du Congo, le gouverneur est le chef de l’exécutif provincial. Il représente la province en justice et auprès des tiers. Il nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque les ministres provinciaux. Il dispose de l’Administration publique en province.
A ce titre, tous les services publics provinciaux et nationaux en province sont placés sous son autorité. Il promulgue les édits dans les quinze jours de leur transmission. A défaut, la promulgation est de droit. Par ailleurs, sans préjudice des pouvoirs propres qui lui sont dévolus par les lois et les règlements nationaux ou les édits provinciaux, le gouverneur agit par voie d’arrêté provincial délibéré en Conseil des ministres. L’arrêté est contresigné par le ministre provincial chargé de son exécution.
Cependant, tous les gouverneurs des 25 provinces, n’alignent pas le même bilan en termes de réalisations. A l’approche de la fin de leurs mandats, il y en a qui ont rempli leurs missions comme il se devait, d’autres ont fait piètre figure.
Dans cet ordre d’idées, l’Institut de sondage Le Peuple d’abord a tenu à interroger les populations pour désigner les gouverneurs de province qui, par leurs réalisations en faveur de leurs administrés, sont capables de les pousser à voter pour la réélection du chef de l’Etat Félix Tshisekedi en décembre 2023.
Ce sondage a donc consisté à mettre en exergue les gouverneurs qui, par leur gestion des institutions provinciales, ont véritablement travaillé sur le terrain en vue de faire gagner l’estime et la confiance des populations au chef de l’Etat.
Car, à plusieurs reprises, le président de la République n’avait cessé d’expliquer aux gouverneurs de province « sa vision qui se décline en 4 axes stratégiques que sont l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société solidaire ». En conséquence, ces derniers étaient appelés à matérialiser cette vision chacun dans sa juridiction en vue du développement de leurs entités respectives, et du pays en général.
Agent concepteur: Institut de sondage Le Peuple d’abord
Durée: du 10 au 31 octobre 2023.
Technique: Question posée directement aux personnes contactées par les agents de notre Institut de sondage.
Ce travail de sondage d’opinion a été effectué d’une manière qualitative et quantitative.
Qualitative: La qualité est une des normes exigées dans la réalisation d’un travail scientifique. Le sondage d’opinion ne peut dès lors faire abstraction de cette exigence.
Ainsi, Le Peuple d’abord s’est trouvé dans l’obligation de tenir compte de cette exigence et de travailler conformément aux normes telle que la qualité. Pour cela, notre Institut a fait appel uniquement aux variables positives liées au sexe des individus, leur niveau d’études, et la stratification par tranche d’âge. Les appartenances politiques, ethniques, tribales, linguistiques ou régionales jugées contraires à l’éthique de ce genre de travail, n’ont pas été prises en compte.
Après analyse des données recueillies sur le terrain par les collaborateurs de notre Institut de sondage, il se dégage que les 10 gouverneurs dont les noms suivent, se sont distingués par des réalisations positives dans tous les secteurs.
Jacques Kyabula Katwe, Haut-Katanga: 85%

Conformément à l’exercice de redevabilité, le gouverneur Jacques Kyabula a régulièrement présenté le bilan de ses activités à l’opinion publique katangaise. Question pour lui d’expliquer ce qu’il a fait, les difficultés rencontrées ainsi que les perspectives d’avenir. Ce, en rapport avec le plan de développement qu’il avait présenté à l’assemblée provinciale lors de l’investiture de son gouvernement. D’une manière générale, son bilan est jugé largement positif dans le secteur de sécurité, de développement, l’agriculture, la santé, l’éducation et la cohabitation pacifique entre les communautés.
Sur le plan sécuritaire, Jacques Kyabula affirme que la situation est sous contrôle. «Aujourd’hui, les gens savent dormir paisiblement nonobstant les cas de vols simples signalés çà et là. Nous continuons d’y travailler pour réduire sensiblement, si pas éradiquer, cette insécurité. Nous avons donc répondu à ce besoin de notre population et nous en sommes fier», soutient-il.
Concernant les infrastructures, le gouverneur dit avoir mis en place un plan de construction des infrastructures. A Lubumbashi, par exemple, il a réussi à relier les communes au centre-ville. Il en est de même pour la ville de Likasi. Le gouvernement provincial a travaillé pour résoudre les problèmes de la population grâce au leadership imprimé par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dit-il.
Il déplore cependant la détérioration des infrastructures routières dans la ville de Likasi suite au boom minier en annonçant que les travaux de construction des routes sont en cours dans les communes. Il a également travaillé à Kipushi, Kambove, Kasumbalesa, etc.
Pour ce qui est des routes, il s’est déployé en villes comme dans les milieux ruraux. Pour lui, aucun développement ne peut être envisagé sans routes.
Evoquant l’agriculture, Jacques Kyabula s’est félicité de l’héritage du projet des villages agricoles avec 3.500 hectares subventionnés avant son avènement à la tête de l’exécutif provincial, en relevant les innovations de son gouvernement. «Nous avons intégré les paysans, les fermiers et les opérateurs économiques pour une subvention couvrant 39.000 hectares sur une période de 3 ans. En tant que gouvernement interventionniste, nous sommes à même d’inonder, aujourd’hui, le marché avec notre farine au prix de 17.000Fc le sac», avait-il expliqué.
Fifi Masuka Saini du Lualaba: 76%

Le gouverneur du Lualaba, madame Fifi Masuka Saini, a défié tous les pronostics. Elle a montré qu’une femme, bien formée, est capable de participer valablement à la construction du pays au même titre que l’homme. Pendant son mandat, elle a réussi à imprimer à l’Exécutif provincial un véritable dynamisme. Au point qu’aujourd’hui, le Lualaba est devenue le modèle de l’encadrement des recettes provinciales dans tous les secteurs: mines artisanales, transport, petits commerces et autres avec la collaboration d’un partenaire privé, à savoir Kif-Trading.
La province travaille sans relâche pour une bonne canalisation des recettes avec le soutien du projet USAID, pour la bonne gouvernance dans les projets sanitaires, la lutte contre le travail des enfants dans les mines, ainsi que la transparence dans la gestion des ressources naturelles.
Le développement de cette entité décentralisée a atteint un niveau jamais égalé. La construction des infrastructures routières, chaussées, voiries, des établissements scolaires, des structures hospitalières et administratives figurent au tableau de ses réalisations.
Par ailleurs, le Lualaba a été la province qui a apporté une assistance substantielle aux sinistrés du volcan Nyiragongo, en collectant plus de 340.000 dollars USD, 10.000 pagnes, des tonnes de médicaments envoyés à Goma par le biais du gouvernement central. Kolwezi, chef-lieu de la province, se transforme de plus en plus, ce qui attire la curiosité de visiteurs.
Pour attester cet effort de modernisation, la ville a notamment servi de cadre à des réunions de haut niveau, notamment la Conférence internationale de l’Université de Lubumbashi; la Conférence des chefs d’établissements universitaires, le rendez-vous scientifique sur “les ressources naturelles et l’environnement” de la province du Lualaba; la Conférence minière d’Indaba, et celle de la relance du tourisme en RDC. Fifi Masuka a réalisé des exploits inédits qui font l’honneur de la femme congolaise.
Guy Badu du Kongo Central: 70%

Les populations du Kongo Central ont reconnu plusieurs avancées significatives dans plusieurs secteurs depuis l’arrivée du gouverneur Guy Badu. Ses administrés mentionnent notamment la cohésion sociale devenue effective mais aussi les multiples chantiers lancés à travers la province. Construction des écoles dans les dix territoires, Bourse d’études aux finalistes, réhabilitation des routes de desserte agricole, sont autant d’actions qui figurent dans son bilan.
Les populations affirment également que depuis son investiture à la tête de l’exécutif provincial du Kongo Central, le gouverneur a imposé sa marque axée sur l’amour du travail bien fait, ayant pris conscience de l’immense travail qui l’attendait dans le redressement de la province. Avec une volonté politique clairement exprimée, découlant de la vision du chef de l’Etat, le chef de l’exécutif provincial a soutenu la gratuité de l’enseignement, innové avec le paiement d’une prime de gratuité aux enseignants de l’école maternelle et primaire. Personne d’autre ne l’avait fait avant lui. Il ‘est aussi ntouré d’une équipe composée en majorité des jeunes. Il est celui qui a le plus valorisé cette catégorie sociale dans le Kongo Central.
Pendant son mandat, il s’est efforcé de ressouder l’unité des Ne-Kongo qui avait été malmenée par la mauvaise action politique de ses prédécesseurs. Il a lancé également un programme de réhabilitation des routes de desserte agricole, de manière à assurer l’autosuffisance alimentaire des populations, et d’approvisionner la ville de Kinshasa.
Rita Bola du Mai-Ndombé: 65%

La gouverneure de la province de Mai-Ndombe, Rita Bola, avait été élue en qualité de candidate de l’Alliance des Congolais Progressistes –ACP-, le parti de Gentiny Ngobila. Elle est la première femme à diriger la province de Mai-Ndombe. Après son élection, Rita Bola avait estimé que les députés ont fait le bon choix qui détermine la destinée de cette province. Dans le cadre du programme de conservation des forêts, la gouverneure du Mai-Ndombe, a encouragé la société Era Congo, spécialisée dans la conservation des forêts à travers la vente de crédit carbone, à poursuivre sans relâche ses réalisations tant sur le plan social, écologique qu’économique.
Au cours d’un side event sur la province forestière de Mai-Ndombe organisé dans la cadre de Pré-cop 27 à Kinshasa, la cheffe de l’exécutif provincial avit salué les efforts effectués par cette société aux bénéfices des communautés locales.
Depuis qu’elle occupe les fonctions de gouverneur, la société Era Congo a déjà construit 18 bâtiments dont 12 sont déjà finalisés dans les villages de Lokanga, Mbale, Ikita, Isongo, Lobeke et Bokebene. La société contribue au budget de la province chaque année avec 132.000 dollars US en termes de taxe sur la superficie.
Bobo Boloko de l’Equateur: 60%

Le gouverneur de la province de l’Equateur est satisfait du bon déroulement des travaux et surtout de la qualité des ouvrages déjà réalisés à Mbandaka, chef-lieu de cette entité politico-administrative. Il se félicite également des travaux réalisés sur les différents chantiers dans le cadre de la réhabilitation de la voirie urbaine. A cet effet, il soutient le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour sa vision et sa ferme volonté de réhabiliter la voirie urbaine de Mbandaka, en vue de rendre la ville plus attrayante pour qu’elle retrouve son image d’antan d’une ville coquette. Enfin, il a réussi l’exploit de l’organisation impeccable de la conférence des gouverneurs de provinces à Mbandaka.
Pancrace Boongo Nkoy de la Tshuapa: 56%

Malgré l’enclavement de sa province qui dispose d’importantes ressources non encore exploitées, et la maigre rétrocession qu’envoie le gouvernement de la République, le gouverneur Pancrace Boongo met tout en œuvre pour assurer la construction d’une province digne de ce nom. A son compte, l’on retient le lancement des activités du Centre d’achat et de traitement du café à Watsikendo, dans le territoire de Boende. Cette initiative de l’Ong italienne ISCO à travers son projet se réalise dans le cadre du « Programme agricole rural de conservation du complexe de la Salonga.» Elle est financée par le 11ème Fonds européen pour le développement-FED. Ce programme encourage les paysans à cultiver entre autres le café et le cacao, afin de bien conserver et protéger le parc de la Salonga. Avec l’aide de l’Ong Widal, le gouverneur Pancrace Boongo Nkoy a réussi à transformer l’image de Boende avec la construction d’un stade et du siège de l’Assemblée provinciale ultramodernes.
Me Dieudonné PiemeTutok du Kasaï: 53%

Le gouverneur de la province du Kasaï, Me Dieudonné Pieme Tutokot, a été désigné membre du comité conjoint de pilotage du fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix connu sous l’acronyme anglais de PBF (Peace Building Fund). Cette désignation est contenue dans une lettre du ministre national du Plan qui gère ce fond concomitamment avec le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC.
‘’Les Nations Unies ont recours à ce fonds pour soutenir la paix dans les pays susceptibles des conflits violents’’, écrit le vice-ministre du Plan, Crispin Mbadu Phanzu. Et d’ajouter: « Pour le compte de la République démocratique du Congo, nous avons l’honneur de coprésider le comité de pilotage conjoint « CPC » avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et coordonnateur résident du système des Nations Unies et coordonnateur humanitaire. A ce titre, j’ai l’honneur de vous désigner membré du comité de pilotage, ce, conformément aux termes de référence organisant le comité de pilotage du « PBF en exercice ».
La désignation du gouverneur Pieme répond à un grand besoin de consolidation de la paix dans la province du Kasaï, estime un acteur de la société civile locale qui pense que cette province garde encore des plaies non cicatrisées de l’insurrection de la milice du chef Kamuina Nsapu qui avait donné lieu à un conflit tribal d’une rare violence entre les populations lubaphones et non lubaphones dans cette province.
C’est donc un honneur qui est fait au gouverneur, et à travers sa personne, à tous les habitants de la province du Kasaï.
Madeleine Nikomba de la Tshopo : 52%

Madeleine Nikomba, gouverneure de Tshopo, a basé prioritairement sa philosophie politique «Tshopo, il faut ebonga» sur le développement des infrastructures routières. La gouverneure de Tshopo avait pris l’engagement de faire de la construction et l’amélioration des routes son cheval de bataille durant son mandat à la tête de cette province. Car selon elle, quand la route va, tout va. Elle n’oublie pas pour autant d’autres chantiers tels que l’électricité et l’eau potable.
Par ailleurs, elle a mis un accent particulier sur la réhabilitation de la Place des martyrs en pleine ville de Kisangani, de l’aéroport international de Bangboka, etc. Dans plusieurs secteurs, elle a fait un travail qui a donné des résultats largement positifs.
Jean-Robert Nzanza Bombiti du Bas-Uélé : 51%

Le gouverneur de la province du Bas-Uélé, Jean-Robert Nzanza Bombiti, avait eu des contacts avec les partenaires techniques et financiers au développement. Pendant une heure, il avait brossé succinctement la situation générale du Bas-Uélé. De la santé à l’éducation avec le phénomène Filles-mères et la carence des pupitres dans de nombreuses écoles en passant par les infrastructures sociales de base. Il avait aussi fait également mention de ses préoccupations pour le rétablissement de l’autorité de l’État, la sécurité avec le phénomène Mbororo. Il avait partagé avec ces derniers les efforts pour relancer l’agriculture avec le champ pilote de 500 hectares du gouvernement provincial dont les produits qui y sortiront devraient être transformées localement.
De même l’exploitation artisanale forestière et minière, le gouverneur Jean-Robert Nzanza a exprimé son désir du soutien conséquent de ses partenaires pour la structuration des exploitants artisanaux en coopératives.
Doté d’une forte expérience dans l’exploitation rationnelle du sous-sol, il a plaidé également pour voir l’UE focaliser une attention soutenue sur les initiatives de lutte contre le changement, la conservation de la nature dans le Bas-Uélé. Pendant son mandat, l’autorité provinciale du Bas-Uélé a proposé des solutions pour l’ensemble des problèmes ayant trait à la vie de cette nouvelle entité politico-administrative. Le domaine de chasse de Bili-Uélé en est l’une des solutions qui a retenu l’attention de l’UE en tant que l’un des partenaires crédibles dans la recherche de soutiens aux efforts de préservation de l’environnement, dont fait partie le Bas-Uélé.
Le gouverneur de la province du Bas-Uélé est félicité pour ses réalisations dans un temps record.
Julie Ngungwa du Tanganyika: 50%

« Il n’y a pas d’insécurité dans la province du Tanganyika», telles sont les assurances que la gouverneure du Tanganyika, Julie Ngungwa, avait données au chef de l’État Félix Tshisekedi lors d’une audience lui accordée le 1er septembre 2022 à la Cité de l’Union Africaine.
Par ailleurs, Julie Ngungwa avait fait savoir que depuis son élection à la tête de la province, le calme y règne. « Il n’y a pas d’insécurité dans la province, depuis que je suis arrivée il y a du calme», avait-elle dit. Dans la foulée, Julie Ngungwa avait souligné qu’avec du sérieux, le Tanganyika peut décoller. «La province est potentiellement riche, il suffit seulement de mettre du sérieux et je pense que la province va décoller», avait-elle indiqué. Toute son action a donc été tournée vers l’atteinte de cet objectif-là.
Le Peuple d’Abord