Alors que les projecteurs se sont éteints sur les Jeux de la Francophonie 2023 à Kinshasa, une ombre obscure plane toujours sur l’événement. En effet, plusieurs prestataires, y compris le personnel du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) et des médias locaux, font face à des retards de paiement, certains travaillant sans salaire depuis plus d’un an.
Même l’artiste Ferre Gola, qui a participé à la cérémonie de clôture, n’a pas encore reçu sa rémunération pour sa prestation. Cette situation jette une lumière crue sur les coulisses financières des Jeux, soulevant des questions sérieuses sur la gestion des fonds alloués à cet événement majeur pour la RDC.
Malgré les revenus importants générés par les Jeux, notamment grâce aux droits de diffusion et à la billetterie, les prestataires qui ont contribué au succès de l’événement attendent toujours une rétribution digne de leur travail.
Les relances effectuées auprès du CNJF sont restées sans réponse, laissant ainsi planer un doute sur la transparence et l’équité dans la distribution des fonds alloués à l’organisation des Jeux de la Francophonie.
Alors que les bureaux du CNJF s’apprêtent à fermer, la question des paiements en suspens demeure non résolue, mettant en lumière l’urgence d’une action pour assurer une juste rétribution à ceux qui ont contribué à l’éclat de cet événement international.
Nicolas Kayembe