Selon le talentueux artiste congolais Fally Ipupa, les réseaux sociaux sont devenus une puissante plateforme de communication.
Pour El Mara, en tant qu’artiste, il est possible de promouvoir des albums sans recourir à des affiches ou des spots télévisés, en se concentrant uniquement sur des plateformes comme Facebook, Instagram, YouTube, Twitter et TikTok pour suivre l’évolution de son travail.
“Dans notre cas, en tant qu’artiste on peut faire des albums sans faire des affiches, les spots aux télés, rien que sur nos Facebook, Instagram, YouTube, tweeter, Tiktok, on peut suivre l’évolution de tout se qui se passe”, affirme-t-il.
Malgré les avantages indéniables des réseaux sociaux, Fally Ipupa souligne également les aspects négatifs. Il déplore le fait que tout le monde se sente maintenant autorisé à donner des leçons en ligne sans limite, créant une culture d’impunité et d’irrespect, particulièrement problématique pour lui en tant qu’artiste bantou.
“Aujourd’hui tout le monde est devenu donneur des leçons sur les réseaux sociaux il n’y a plus des limites. On est quand même Bantou, il doit avoir certaines limites”, dénonce-t-il. “J’ai l’impression que les réseaux sociaux ont rendu certaines personnes intouchables qui se permettent de dire et faire ce qu’ils veulent c’est ça son côté négatif”, insiste Fally Ipupa.
Interrogé sur la gestion de ses pages sur les réseaux sociaux, Fally Ipupa révèle qu’il prend en charge son compte Instagram, mais confie la gestion des montages, de sa page Facebook et d’autres aspects à son équipe. “C’est moi même qui gère ma page Instagram mais pour les montages, la page Facebook et les autres je ne comprends pas bien comment ça marchent ça c’est mon équipe qui gére”, confie Aigle.
Malgré cette répartition des responsabilités, Fally Ipupa admet parfois ressentir de la fatigue à gérer seul son compte Instagram. “Oui parfois ça m’épuise, je peux finir un concert à 3h du matin mais je suis obligé de poster les images. Toutefois ça fait partie de mon boulot. Faire la promotion de ma musique ne me dérange pas”, souligne-t-il.
Dicap la merveille a souligné que cet aspect de la promotion fait partie intégrante de son métier d’artiste et qu’il le prend avec sérieux et dévouement.
Nicolas Kayembe