Depuis plus d’une décennie, la population du Nord-Kivu en République démocratique du Congo vit un cauchemar incessant aux mains des rebelles du M23, soutenus par le gouvernement rwandais.
Des femmes, des hommes et des enfants innocents sont tués sans relâche, malgré les dénonciations internationales. Les massacres se poursuivent sans qu’aucune mesure concrète ne soit prise pour protéger la population locale.
La campagne « Free Congo » a été lancée pour attirer l’attention sur la situation désastreuse dans la région. Des personnalités comme le rappeur français d’origine congolaise, Niska, ont pris la parole pour condamner ces atrocités.
Sur les réseaux sociaux, il exprime sa tristesse face aux civils sans défense qui perdent la vie, appelant à la solidarité envers toutes les victimes d’oppression, que ce soit au Nord-Kivu, en Palestine, chez les Ouïghours ou ailleurs. “Encore des civils sans défense qui meurent. Des enfants, des femmes, des hommes, qui ne comptent pas pour nos gouvernements […] On prie pour les morts et les vivants de Rafah, comme pour tous les opprimés, au Nord-Kivu, chez les Ouïghours et ailleurs », écrit le rappeur franco-congolais.
Les chiffres alarmants fournis par plusieurs organisations internationales révèlent qu’à ce jour, plus d’un million de civils innocents ont perdu la vie dans l’Est de la RDC en raison de ces massacres. Cette situation tragique ne montre aucun signe d’amélioration, plongeant la population dans une douleur et une détresse profondes.
Les habitants de la RDC méritent la paix, la sécurité et la dignité. Il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour mettre un terme aux attaques du M23 et pour garantir la protection des civils innocents. L’impact dévastateur de ces violences ne peut être ignoré, et la solidarité mondiale est nécessaire pour mettre fin à cette crise humanitaire qui perdure depuis trop longtemps.
Nicolas Kayembe