Le chanteur Dadju vient de connaître un dénouement inattendu dans le procès l’opposant à son ancien label Wati-B, marquant ainsi une nouvelle étape dans leur contentieux. Après une période tumultueuse liée à des contrats non honorés et des divergences artistiques, la cour d’appel s’est prononcée récemment, apportant un revirement significatif à cette affaire.
Initialement signé avec Wati-B pour deux albums solos, Dadju a choisi de suivre une voie différente en formant le duo The Shin Sekaï avec Abou Tall, rompant ainsi le contrat initial. Malgré cette décision controversée, Dadju a su trouver le succès avec son premier album « Gentleman 2.0 » sous sa propre structure Amaterasu Prod, certifié disque de diamant en un temps record.
Après une première décision en faveur de Wati-B en 2020, obligeant Dadju à verser une somme conséquente, la cour d’appel a récemment tranché en faveur du chanteur. En estimant que Wati-B avait manqué à ses obligations envers Dadju, la cour a réduit considérablement le montant des dommages à seulement 10 000 euros, bien en deçà des 1,1 million réclamés par le label.
Cette décision marque une victoire significative pour le prince Dadj, mettant fin à des années de litige et de tensions avec Wati-B.
En reconnaissant le comportement problématique du label et en accordant une compensation minime, la cour d’appel a rétabli une certaine justice dans cette affaire complexe, ouvrant la voie à un nouveau chapitre pour le chanteur et son avenir artistique.
Nicolas Kayembe