Cette semaine, Bruxelles a été le théâtre d’une rencontre significative entre le pasteur Marcelo Tunasi et le prophète Joel Francis Tatu, alors qu’ils se retrouvaient pour la deuxième fois après le deuil de Mme Blanche Tunasi.
Cette entrevue, décrite par Marcelo comme des « moments de partage », va bien au-delà d’un simple échange amical. Elle symbolise un tournant essentiel dans la dynamique des relations au sein des communautés religieuses, où la réconciliation et l’unité sont plus que jamais nécessaires.
Marcelo Tunasi a utilisé les réseaux sociaux pour partager ses réflexions sur cette rencontre, rappelant avec sagesse qu’il existe un temps pour chaque chose. En citant la célèbre maxime selon laquelle il y a « un temps pour la guerre et un temps pour la paix », il souligne l’importance de reconnaître les saisons de la vie.
“Il y a un temps pour tout : un temps pour la guerre et un temps pour la paix, un temps pour l’enfance et un temps pour la maturité, un temps pour jeter les pierres et un temps pour les ramasser”, souligne-t-il.
Loin de se laisser définir par leurs divergences passées, Marcelo insiste sur le fait que ces différences ne devraient pas les transformer en ennemis. En désignant Satan comme l’ennemi véritable, il appelle à un changement de paradigme dans la façon dont les conflits sont gérés, plaidant pour une résolution en face à face plutôt que par l’intermédiaire des réseaux sociaux.
“Nos divergences et nos convictions contraires ne doivent pas faire de nous des ennemis. C’est Satan l’ennemi. Nos différends ne doivent plus se régler sur la toile, mais en face à face”, martèle le pasteur de l’église La Compassion.
Le pasteur Tunasi va encore plus loin en exhortant à une maturité spirituelle et relationnelle accrue. Il appelle à un amour et une unité authentiques, insistant sur le fait que la véritable force réside dans la capacité à surmonter les désaccords avec sagesse et respect.
”Si tu as le numéro, l’adresse et des gens qui connaissent ton frère, pourquoi lui parler sur la toile ? Le réveil qui arrive exige de nous plus de maturité, d’amour, d’unité et de sagesse. Ne donnons plus au diable des armes pour endurcir les âmes”, évoque-t-il.
En affirmant que « le réveil qui arrive exige de nous plus de maturité, d’amour, d’unité et de sagesse », il invite les croyants à réfléchir sur leur rôle dans la construction d’un environnement spirituel positif.
Nicolas Kayembe