Depuis les États-Unis où il a participé au congrès du parti démocrate, l’opposant Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement –ECIDé-, a plaidé pour la tenue d’un dialogue entre la classe politique congolaise sous la médiation des chefs spirituels. L’objectif de cette démarche, selon lui, est de renforcer la cohésion nationale, et de soutenir l’intégrité territoriale de notre pays qui fait face à une agression du Rwanda sous couvert du groupe rebelle M23.
Dans un discours posté sur les réseaux sociaux, Martin Fayulu a insisté sur l’importance de l’unité nationale: «Les autres pays évoluent et nous, nous régressons. On ne stagne pas, mais on régresse. Il nous faut une seule chose: la cohésion nationale. Aujourd’hui, la solution et la seule est qu’on se mette autour d’une table, nous tous, parties prenantes, autour de nos chefs spirituels. Nous sommes attaqués par le Rwanda. Il faut qu’on se mette ensemble, comme un seul homme, comme une seule femme pour contre-attaquer avec un esprit d’engagement, avec un esprit patriotique», a-t-il souligné.Dans une communication faite lundi 2 septembre 2024, Martin Fayulu a dissipé tout malentendu à propos de sa démarche de la tenue d’un dialogue de cohésion nationale entre Congolais. Pour lui, il ne s’agit pas de recréer un gouvernement de transition. Thème de la rencontre: vérité-réconciliation- cohésion nationale. Il ne s’agira pas de recréer un gouvernement de transition du type ‘’1+4’’, a-t-il dit.Dans ce cadre de discussion, les parties prenantes devront répondre, selon lui, à trois questions fondamentales: a. Comment pouvons-nous actionner l’article 63 de la Constitution, et recouvrer notre intégrité territoriale? b. Que faire pour résoudre les problèmes internes de mal gouvernance, de corruption, de détournement des deniers publics et des droits humains?
c. Comment réformer nos institutions, notamment le processus électoral, afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées?A ce jour, plusieurs personnalités se sont déjà prononcées en faveur de la tenue de cette rencontre entre Congolais dont la raison d’être sera de trouver des solutions à l’agression, l’insécurité, la corruption, l’injustice sociale, le népotisme.
Les observateurs estiment que les personnalités dont les noms sont susceptibles de faire aboutir le dialogue tant souhaité par toutes les couches sociales. Il s’agit de:
Professeur Michel Bongongo, 89%
Michel Bongongo Ikoli Ndombo, né le 5 novembre 1950, est un homme politique congolais. Il a successivement été sénateur, ministre de la Fonction publique, de la Défense nationale, ministre du Budget de 2014 à 2016, vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990. Il est reconnu pour son sens élevé d’écoute et de responsabilité. D’un abord facile, ce philosophe s’est toujours montré à la hauteur de préoccupations qui lui sont soumises. Professeur à l’Université pédagogique nationale, il avait publié le 18 janvier 2012 une brochure intitulée «Seul le dialogue peut sortir la RDC de sa crise».
Cardinal Fridolin Ambongo, 86%
Fridolin Ambongo Besungu, est né le 24 janvier 1960 à Boto, dans la province du Nord-Ubangi. Il est archevêque de Kinshasa depuis le 1er novembre 2018 et cardinal depuis le consistoire du 5 octobre 2019. Il a servi en tant que curé de paroisse et en tant que professeur avant d’être appelé à l’épiscopat. Il est depuis lors l’un des chefs de file parmi les évêques en faveur de la paix nationale. Il est également membre profès de l’Ordre des Frères mineurs capucins. Sa thèse de doctorat défendue en 1995 est intitulé « La réhabilitation de l’humain, base de développement vrai au Zaïre. Pour une éthique de développement intégral.Entre 2016 et 2018, il dénonce les tentatives répétées du président sortant de repousser les élections, affirmant que ce serait établir un précédent inquiétant ainsi qu’un signe de la réticence du président à céder le pouvoir. Il défend les organisateurs catholiques des manifestations pro-démocratiques ayant suscité des réactions violentes de la part des forces de police.Le Cardinal Ambongo s’oppose à la candidature de Kabila à un nouveau mandat présidentiel. Dans un message envoyé au président zambien, les évêques appellent à soutenir une « élection crédible, transparente, inclusive et pacifique » afin de résoudre « la crise socio-politique » qui mine le pays. En juin 2016, il est élu vice-président de la CENCO.
Monseigneur Fulgence Muteba, 80%
Mgr Fulgence Muteba Mugalu, est archevêque de Lubumbashi. Il est né le 9 juillet 1962 dans le diocèse de Kongolo, dans la province du Tanganyika. Il a été ordonné prêtre le 5 août 1990 et nommé évêque de Kilwa-Kasenga le 18 mars 2005. Après avoir obtenu un diplôme en théologie pastorale à l’Université de Montréal au Canada, il a été professeur de théologie à Lubumbashi et à l’Université catholique de Kinshasa, mais aussi secrétaire de la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Il a ensuite été secrétaire général de la Cenco. En tant qu’évêque, il a été coordinateur de la Commission interdiocésaine pour la justice et la paix de la province ecclésiastique de Lubumbashi et président de la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi de la Cenco. Mgr Muteba est également président du conseil d’administration de l’Université catholique du Congo. Il avait été ordonné prêtre à Likasi le 16 septembre 1972. Il devint supérieur provincial des Salésiens de l’Afrique Centrale entre 1990 et 1993. Le 4 octobre 1992, le pape Jean-Paul II le nomme évêque de Kilwa-Kasenga, et il fut ordonné évêque à Kasenga, le 31 juillet 1993.Le 10 juin 2002, il est transféré au diocèse d’Uvira (Sud-Kivu) jusqu’en 2008. Le 31 juillet 2008, il est nommé par le pape Benoît XVI archevêque coadjuteur de Lubumbashi. Le 1er décembre 2010, il devient le quatrième archevêque métropolitain de Lubumbashi. Il a toujours dénoncé les injustices, la misère ainsi que d’autres antivaleurs qui gangrènent notre pays. Il a été élu président de la CENCO.
Martin Fayulu, 78%
Martin Madidi Fayulu, né le 21 novembre 1956 à Kinshasa ; est un acteur politique congolais qui compte. Il a perdu, à la tête de la coalition Lamuka, l’élection présidentielle de 2018. Détenteur d’une maîtrise en économie générale de l’Institut supérieur de gestion de Paris d’une autre maîtrise en administration des affaires.Ancien Directeur du groupe pétrolier Mobil à Kinshasa et d’ExxonMobil Éthiopie, Martin a participé à la Conférence nationale souveraine (CNS) au sein de laquelle il est vice-président de la Commission Économie, Industrie et PME. Membre du Haut Conseil de la République Parlement de Transition (HCR-PT). Ancien député provincial de la ville de Kinshasa et député national.Il est le président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), et coordonnateur de la Coalition Lamuka.
Justin Bitakwira, 75%
Justin Bitakwira Bihona-Hayi est né le 5 décembre 1960 à Lemera au Sud-Kivu, et un acteur politique. Dès son enfance, il perd son père, tué par des groupes mulélistes dans la plaine de la Ruzizi. Après ses études primaires à l’école primaire Katala, il obtient son diplôme d’État en 1978 à l’Instiitut Mwanga d’Uvira (à l’époque appelé Collège Stella Maris). Au début des années 1980, Bitakwira s’engage en politique et prend la tête de l’DPS à Uvira en 1984. Le 5 août 1987, Bitakwira dirige un collectif de jeunes aspirants d’Uvira dans la rédaction d’une épître ouverte adressée au président Mobutu Sese Seko dans l’intention de la remettre à l’ambassade du Zaïre à Bujumbura. Il est successivement emprisonné au Burundi, à Uvira puis à Bukavu avant de s’exiler, après sa libération, au Kenya et en Afrique de l’Ouest, au Cameroun où il reste huit ans. Il revient au pays après la chute du régime de Mobutu en 1998.Ses précédentes luttes lui valent, à son retour, une présentation par ses anciens compagnons d’Uvira à Laurent-Désiré Kabila, le nouveau chef d’État. En 2000, il galvanise un groupe de plus de 15 000 jeunes devant l’ambassade de Belgique à Kinshasa pour protester avec véhémence contre le mandat d’arrêt émis contre Abdoulaye Yerodia Ndombasi.En 2006, lors des premières élections démocratiques, sous le label du Parti congolais pour la bonne gouvernance , il est élu député national. En 2008, il plaide pour que le gouvernement central établisse l’autorité de l’État dans tout le pays et déplore les abus systématiques commis contre les agriculteurs de Fuliru.Il est le seul réélu en 2011 dans sa circonscription, s’étant présenté sous les couleurs de l’UNC et occupe successivement les postes de rapporteur de la commission socio-culturelle et de président du groupe parlementaire UBNC et alliés. En 2016, il crée son parti politique: Alliance pour la république et la conscience nationale.Il est réélu député national aux élections législatives de 2023. Il a été ministre en charge du Développement rural.
Augustin Kabuya, 73%
Augustin Kabuya Tshilumba est né le 30 juillet 1970 à Kananga, dans le Kasai Central. Il a été secrétaire général de l’UDPS, parti présidentiel, il a été nommé le 7 février dernier informateur à l’Assemblée nationale. Ce fidèle parmi les fidèles du chef de l’État Félix Tshisekedi devai y identifier formellement une coalition majoritaire en vue de la formation du nouveau gouvernement. Il est député national et membre du présidium de l’Union sacrée de la nation.Alain André Atundu Liongo, 70% André- Alain Atundu Liongo est un ancien administrateur général de l’ensemble des services des renseignements et de sécurité du Zaïre, Il a été en poste notamment à Paris et Bruxelles, ambassadeur au Rwanda et président délégué général de la Gécamines commerciale. Il a été membre de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), du Front commun pour le Congo, et président du conseil d’administration de la société nationale d’électricité, depuis 1998, l’ancien PDG s’est jeté dans l’arène politique.et a rejoint Félix Tshisekedi, l’actuel président de la République.
Léonard She Okitundu, 68%
Léonard She Okitundu Lundula est né le 26 mars 1946 à Lodja dans le Sankuru. Il a été membre de la Majorité présidentielle et cofondateur du PPRD, il est actuellement député national.Juriste de formation, il fait des études de droit à l’université Lovanium à Kinshasa. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique.Durant son exil en Suisse, Léonard She Okitundu combine ses activités de lutte contre la dictature avec celles de militant des droits de l’homme et des libertés fondamentales.En septembre 1997, le président Laurent-Désiré Kabila le nomme comme son ambassadeur itinérant. Sur demande du chef de l’état, il met sur pied et anime une cellule chargée des thématiques de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.Le 15 mars 1999, Laurent-Désiré Kabila, le nomme ministre des droits humains, une fonction qu’il occupe durant plus d’une année avant de se voir confier, en novembre 2000, le poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.Il participe activement aux négociations qui conduisent aux Accords de Sun City et au rétablissement de la paix au Congo en 2003.En janvier 2004, après la mise en place du gouvernement de transition à la suite des accords de Sun City, il se voit confié deux missions à hautes responsabilités: ambassadeur itinérant de la présidence (2004-2005), et Directeur de cabinet du président de la République (2005-2007).En 2006, il est élu sénateur du Kasaï-Oriental et se présente comme candidat à la présidence du Sénat. Mais le poste est remporté par Léon Kengo Wa Dondo l’ancien Premier ministre de Mobutu Sese Seko. She Okitundu exercera sa fonction de sénateur sans interruption jusqu’en 2016.Léonard She Okitundu mène les débats en tant que rapporteur de la majorité présidentielle lors du dialogue politique national de la fin d’année 2016. Ces discussions sous l’égide de l’Union africaine aboutissent à l’accord du 18 octobre 2016. She Okitundu est l’un des co-signataires de cet accord.En décembre 2016, le chef de l’état congolais lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.
À l’issue des élections législatives et sénatoriales de mars 2019, She Okitundu est élu député national et sénateur dans la province du Sankuru.
Sama Lukonde Kyenge, 65%
Sama Lukonde Kyenge né le 4 août 1977 à Paris (France), est un ingénieur et une personnalité politique congolaise. Il a été Premier ministre du 26 avril 2021 au 12 juin 2024. Il est nommé Directeur général de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le 3 juin 2019. Le 15 février 2021, il est chargé par le président de former un nouveau gouvernement.En février 2024 suite à son élection en tant que député national, il démissionne du poste de Premier ministre. Il est originaire de la province du Katanga. Il a été sous la présidence de Joseph Kabila, député et ministre des Sports, poste qu’il abandonna en 2015.En janvier 2024, après publication des résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre 2023, il est réélu député national, dans la province minière du Haut-Katanga, d’où il est originaire. Le 12 août 2024, Sama Lukonde Kyenge est élu président du sénat.
Pasteur Roland Dalo, 63%
Roland Dalo Luhata, né le 6 mars 1964 au Congo-Kinshasa, est un pasteur pentecôtiste congolais. Il est visionnaire du centre missionnaire Philadelphie (CMP), et responsable de Dalo Ministries.Il se convertit au christianisme le 6 novembre 1985, reçoit sa vocation en 1989 et évangélise depuis 1991. Il obtient son diplôme en théologie à Nairobi, à East Africa School of Theology et un diplôme en communication chrétienne du centre international de Kinshasa en 1991. Dans les années 2000, il assiste le pasteur Jacques André Vernaud du centre évangélique la Borne.Le 30 octobre 2016, le pasteur Roland cède la direction de l’église au pasteur Ken Luamba et au pasteur Athoms Mbuma, pour se consacrer aux activités de Dalo ministries. Il est reconnu comme apôtre le samedi 20 juillet 2019 par la communauté des Assemblées de Dieu au Congo.
Pascal Kinduelo Lumbu, 61%
Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République. Il a été président du Bureau provisoire du Sénat. Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo-Central. Il fait ses études primaires à l’institut du Kasai de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d’abord changeur de monnaie selon la volonté politique de Mobutu Sese Seko de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, alaska.Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il en assume la présidence du conseil d’administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d’administrateur de Barclays Bank, et comme président de l’association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo5.Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des entreprises du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d’institution spécialisée, en 2016 la banque centrale publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo8 .Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu sénateur de la province du Kongo central pour le compte de l’UDPS/tshisekedi. Et mardi 14 mai pour la toute première séance plénière de la session extraordinaire inaugurale de la 4e législature, il est placé au bureau provisoire du sénat étant le doyen d’âge.L 30 janvier 2015, il reçoit à l’Université protestante au Congo le diplôme honoris causa pour son travail et sa disponibilité à créer des emplois en faveur des congolais. Et le 20 septembre 2022 à New York, il reçoit du Magazine Forbes, le prix best of africa pour avoir consacré toute sa vie à l’entreprenariat en RDC en innovant dans plusieurs secteurs.
Pasteur André Bokundowa, 60%
André Bokundoa Bo-Likabe, né le 12 juillet 1954 dans la Province de la Mongala, est un pasteur baptiste et professeur de théologie à l’université protestante au Congo. Il est le troisième président de l’Église du Christ au Congo après Bokeleale et Marini Bodho.Il a été baptisé le 6 janvier 1973 à Upoto plus précisément à Lisala. Il a fait ses études en théologie à l’université protestante au Congo puis a étudié les sciences bibliques d’abord à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem et a obtenu un diplôme puis à l’université de Sheffield où il a obtenu un doctorat. Il a été consacré pasteur le 23 décembre 1990 à Kinshasa.En 1998, il est devenu pasteur titulaire de l’église locale de la Communauté baptiste du Fleuve Congo dans la commune de la Gombe et Secrétaire Général de la Communauté baptiste du Fleuve Congo.En 1998, il est devenu professeur à la faculté de théologie de l’université protestante au Congo et chef de département de l’Ancien Testament. En 2017, il devient président de l’Église du Christ au Congo, et est réélu en 2023, pour un second mandat.
Pierre Yula Omombo, 59%
Editeur responsable du groupe de presse Le Libre Débat comprenant un magazine en quadrichromie et un hebdomadaire, il analyse depuis de nombreuses années la situation de la RDC dans tous les domaines. La pertinence de ses idées lui a fait connaître non seulement de l’ancien et l’actuel président de la République, mais également des décideurs aussi bien politiques qu’économiques. Dans la province de la Tshuapa dont il est originaire, il est apprécié par les populations, surtout les jeunes, pour de multiples plaidoyers qu’il n’a jamais cessé de mener auprès des instances tant nationales que provinciales en rapport avec des projets socioéconomiques élaborés en vue du développement de cette entité politico-administrative, et le bien-être des populations. Il est le président du parti des prolétaires congolais.
Le Pasteur Robert N’kwim, 65%
Le Révérend docteur Robert N’kwim est l’actuel recteur de l’Université protestante au Congo. Docteur à thèse en théologie, la soixantaine révolue, N’kwim assumait jusqu’ici les fonctions de chargé des Affaires académiques de l’UPC. Membre de la Communauté baptiste du Congo –CBCO-, la nouvelle autorité de cette université protestante remplace à ce poste le Révérend Docteur Ngoy Boliya, décédé, à côté de qui il a travaillé comme un proche collaborateur. Les communautés membres de l’UPC sont la Communauté d’Églises méthodistes unies, la Communauté baptiste du Congo, la Communauté baptiste du fleuve Congo, la Communauté presbytérienne au Congo, ainsi que celle des disciples du Christ au Congo.Pasteur de l’Eglise du Christ au Congo/15ème Communauté Baptiste du Congo, le professeur N’kwim dispensait notamment les cours de missiologie, oecuménisme et sciences des religions.
Néfertiti Ngudianza Boyokisa Kisulu, 61%
La sénatrice Néfertiti Ngudianza Boyokisa Kisulu, est née le 19 décembre 1971 à Nsundi Lutete dans le territoire de Luozi, au Kongo Central. Elle est la 6ème d’une famille de 7 filles, mariée et mère des enfants. Elle a entamé son cursus scolaire aux Etats-Unis où son père avait obtenu une bourse. Elle étudiera la maternelle et le secondaire au pays de l’oncle Sam. De retour en RDC, elle obtient son diplôme d’État en section commerciale et administrative au Lycée Bosangani ex-sacré cœur. A ce jour, elle est licenciée en droit de l’Université de Kinshasa. Elle débute sa carrière professionnelle en 1999 après avoir passé dans un cabinet d’expertise pendant six mois à Kinshasa.A la faveur de la mutation de son mari, le substitut du procureur en la personne du magistrat Kisula, Néfertiti Ndugianza va intégrer le barreau du Kongo. C’est en 2011 qu’elle va intégrer le barreau de Kinshasa/Gombe où elle exerce comme avocate et à celui du Kongo Central.
Laurent Batumona, 59%
Laurent Batumona Nkhandi Kham est un homme politique et député national du district de la Funa à Kinshasa. Il est diplômé de l’Ecole nationale des finances (1984). Il dirige son propre parti politique, le Mouvement de solidarité pour le changement (MSC). En novembre 2005 il est nommé vice-ministre des Travaux publics. En 2006 il est député provincial de Kinshasa. Il a également été vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa.
Professeur Adolphe Lumanu, 56%
Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu, est né le 5 septembre 1952 à Kabinda dans la province de Lomami. Il est élu député National de la circonscription électorale de Kabinda pour la première fois du 22 septembre 2006 au 25 novembre 2007, puis d’avril 2012 à octobre 2014 et en 3ème législature en janvier 2019 à ce jour.En dehors de ces fonctions, il a assumé les fonctions technico-politiques suivantes: conseiller principal et coordonnateur-chef de Cellule d’études au ministère des Relations avec le Parlement (août 1990-octobre 1991) et conseiller politique du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Droits et Liberté des Citoyens.Il est ensuite Délégué de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) et Directeur de cabinet du ministre chargé des Relations avec le Parlement entre 1991 et avril 1992 puis il devient Directeur de cabinet du ministre des Affaires foncières jusqu’en octobre 1992. Il devient Conseiller au Collège politique et diplomatique au Cabinet du président de la République de 1992 à 1997.Il est expert au Conclave Politique de Kinshasa: 1993. Il devient par la suite Directeur national adjoint de la Police des Mines et des Hydrocarbures de la Police nationale congolaise (février 1998 – décembre 1999). Du 3 janvier 2001 au 14 avril 2001, il est vice-ministre à l’Intérieur chargé de la Territoriale et des Affaires Coutumières.Il devient par la suite vice-gouverneur chargé des questions économiques, financières et de développement du Kasaï Oriental : du 19 novembre 2001 au 16 mai 2004 puis Coordonnateur du Bureau d’Études, Stratégies et Actions du PPRD (2004 à 2006).Premier vice-Président du Conseil National du suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 (CNSA en sigle); Directeur général de l’Office national d’Identification de la Population –ONIP- le 15 octobre 2014 ; vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et aménagement du territoire, ministre de l’Intérieur et Sécurité du 19 février 2010 au 11 septembre 2011, Directeur de cabinet du président de la République du 31 janvier 2009 au 19 février 2010,Ministre des Relations avec le Parlement du 25 novembre 2007 au 31 janvier 2009. Adolpe Lumanu est détenteur d’un doctorat en sciences politiques et administratives.
Professeure Raïssa Malu, 55%
Raïssa Malu Dinanga est physicienne, professeure et auteure congolaise qui se distingue par son engagement passionné dans la promotion de l’éducation scientifique, des mathématiques et technologiques en RDC. Née à Kinshasa, elle a effectué une partie de ses études au Congo, avant d’aller les poursuivre en Belgique où elle est diplômée de l’université catholique de Louvain. A son retour au pays, Raïssa Malu a travaillé comme informaticienne en milieu bancaire et assistante de recherche et chargée de cours de sciences, mathématiques et informatique dans plusieurs collèges et instituts supérieurs de Kinshasa. Elle a également été conseillère pédagogique et professeure de sciences et mathématiques pour les niveaux secondaire et supérieur. En 2006, elle fonde la société Pleniscience, qui offre des cours de soutien en physique et en mathématiques aux étudiants. Son objectif était de transmettre sa passion des sciences aux apprenants. En 2013, elle fonde l’association Investing In People, afin d’offrir des bourses scolaires aux femmes en STEM en RDC.En 2014, Raïssa Malu propose d’organiser la première édition de la semaine de la science et des technologies, dont elle assure la promotion chaque année en RDC. Son objectif était d’une part de promouvoir les sciences auprès des jeunes afin de susciter des vocations et, d’autre part, de valoriser les compétences congolaises en matières techniques et scientifiques.Elle a dirigé de 2016 à 2021, le projet d’éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements aux niveaux secondaire et universitaire avec le soutien de la Banque Mondiale.Elle a également été membre du panel présidentiel chargé d’accompagner la mandature de la RDC à la présidence de l’Union Africaine pour l’exercice 2021-2022, présidée par Félix Tshisekedi. Pendant cette mandature, elle a supervisé l’élaboration d’une feuille de route sur l’utilisation des technologies spatiales, la transformation numérique et les applications géospatiales dans la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Professeur Emile Bongeli, 53%
Émile Bongeli Yeikeo Ya Ato, né le 19 octobre 1952, est un professeur d’université et un homme politique. Il est originaire de la province de la Tshopo. Bongeli enseigne la sociologie à l’université de Kinshasa. Il est membre du PPRD. Il a été nommé ministre de la Communication et des Médias dans le gouvernement Gizenga II et ministre d’État en charge de la Reconstruction dans le gouvernement Muzito.Avant sa nomination au sein du gouvernement, Émile Bongeli avait été élu député national pour la circonscription de Kisangani sur la liste du PPRD.
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