Un vent de controverse souffle sur la scène musicale congolaise avec l’annonce, ce mercredi, de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles (CNCCS), qui a interdit la diffusion publique du morceau « Diki diki » de Petit Fally.
La décision fait suite à une phrase controversée évoquant le héros national Patrice Emery Lumumba, mais la CNCCS n’a pas fourni d’explications claires dans sa communication adressée aux médias et aux établissements de divertissement.
Alors que la chanson avait pris d’assaut les réseaux sociaux, notamment TikTok, générant un engouement sans précédent, son interdiction a suscité des réactions vives parmi les fans et les observateurs. Beaucoup considèrent cette censure comme une atteinte à la liberté d’expression et à la créativité artistique.
« Diki diki » se promettait d’être un véritable hymne, mais se retrouve désormais emprisonnée par une décision qui divise l’opinion publique. Dans un environnement où la musique et la culture sont souvent en proie à la censure, cette situation pose la question de la place de l’artiste dans la société congolaise.
Pour certains, l’interdiction de « Diki diki » est perçue comme un coup d’épée dans l’eau, tandis que d’autres y voient un acte nécessaire pour préserver les valeurs nationales. Quoi qu’il en soit, Petit Fally se retrouve au cœur d’une tempête médiatique qui ne fait que commencer.
Nicolas Kayembe