En période de forte crise multidimensionnelle, partout au monde, l’on recourt à la forte expérience d’une personnalité capable d’aider le pays à éviter toute noyade.
En effet, depuis quelques années, la République démocratique du Congo est ébranlée par deux crises majeures: Il s’agit en premier lieu de la déstabilisation de l’intégrité du territoire national par des différents groupes armés qui sèment la mort et la désolation auprès de la population de la partie Est de notre pays; et en second lieu, de la misère et la paupérisation du peuple congolais qui appelle, de toutes les fibres de son cœur, à l’amélioration de sa situation sociale qui s’empire au jour le jour.
Face à ce désastre national, le peuple congolais réclame urgemment un nouveau gouvernement constitué d’hommes et de femmes expérimentés, décidés à aider le chef de l’Etat Félix Tshisekedi dans ses lourdes charges. Des hommes et des femmes capables d’endiguer et d’éradiquer le mal congolais. Et non pas des personnes dont l’expérience n’est visible que sur leurs CV, des hommes et des femmes choisis sur base des critères flous par les autorités morales de leurs regroupements politiques.
Le gouvernement Suminwa a lamentablement échoué, cela ne fait l’ombre d’aucun doute. En conséquence, le peuple congolais veut voir s’installer un gouvernement ayant deux missions essentielles, à savoir: consolider la sécurité de notre pays, et réussir à améliorer le social de la population congolaise.
A l’issue d’une enquête minutieuse menée pendant quelques semaines auprès de toutes les couches sociales du pays par notre Institut d’analyses sociopolitiques, 5 candidats- Premier ministre émergent du lot.
Il s’agit de:
Léonard She Okitundu
Léonard She Okitundu Lundula, est né le 26 mars 1946 à Lodja.
Membre de la Majorité présidentielle –MP- et cofondateur du PPRD, il est actuellement député national et sénateur dans la province du Sankuru, province d’origine de Patrice-Emery Lumumba. Il est père de deux enfants et déjà grand-père.
Juriste de formation, il entame des études de droit à l’Université Lovanium aujourd’hui université de Kinshasa. Étudiant, Léonard She Okitundu s’affiche comme lumumbiste et s’oppose au régime autoritaire du Zaïre de Mobutu Sese Seko. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique.
Durant son exil en Suisse, Léonard She Okitundu combine ses activités de lutte contre la dictature avec celles de militant des droits de l’homme et des libertés fondamentales. En Europe, il milite pour le respect du principe sacré du non-refoulement tout en consacrant une grande partie de ses activités à la protection des immigrés.
Pendant quinze ans (1982-1997), She Okitundu intervient comme expert en droit international auprès des bureaux de consultation juridique de Caritas (Genève, Suisse).
Membre du groupe des juristes d’Amnesty International, il participe à la conférence des permanences de défense des requérants d’asile en Suisse. Ce contexte lui offre l’occasion de fréquenter les réseaux qui préparent l’alternance au pouvoir de Mobutu. Il y exerce déjà un rôle majeur auprès des principaux acteurs qui forgeront la suite de sa carrière professionnelle.
En 1996 la première guerre du Congo éclate, elle prendra fin le 16 mai 1997, avec la victoire des troupes de l’AFDL.
En septembre 1997, le président Laurent-Désiré Kabila le nomme comme son ambassadeur itinérant. Sur demande du chef de l’état, il met sur pied et anime une cellule chargée des thématiques de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
En août 1998, la deuxième guerre du Congo est déclarée. Le 15 mars 1999, Laurent-Désiré Kabila, nomme She Okitundu ministre des droits humains. Il occupe cette fonction durant plus d’une année avant de se voir confier, en novembre 2000, le poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.
Le 16 janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila est assassiné. She Okitundu est maintenu à la tête de la diplomatie congolaise, et participe alors activement aux importantes négociations qui conduisent aux Accords de Sun City et au rétablissement de la paix au Congo au début de l’année 2003.
En janvier 2004, après la mise en place du gouvernement de transition à la suite des accords de Sun City, She Okitundu est rappelé pour deux missions à hautes responsabilités: ambassadeur itinérant de la présidence (2004-2005), et Directeur de cabinet du président de la République (2005-2007).
Aux élections de novembre 2006, il est élu sénateur du Kasaï-Oriental et se présente comme candidat à la présidence du Sénat. Mais le poste est remporté par Léon Kengo Wa Dondo l’ancien premier ministre de Mobutu Sese Seko. She Okitundu exercera sa fonction de sénateur sans interruption jusqu’en 2016.
En décembre 2016, le chef de l’Etat lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.
À l’issue des élections législatives et sénatoriales de mars 2019, She Okitundu est élu député national et sénateur du Sankuru. Étant donné l’incompatibilité entre sa fonction au sein du gouvernement et son mandat parlementaire, She Okitundu démissionne de son poste de vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale. En septembre 2023, She Okitundu lance son propre parti, le Parti social-démocrate vert –PSDV- et rejoint Félix-Antoine Tshisekedi. Lors du congrès de ce parti, les travaux, les membres ont exprimé « la nécessité d’avoir un leadership éclairé au sommet de l’Etat », afin de relever efficacement les multiples défis que connait la RDC.
Marco Banguli
Marco Banguli N’sambwe Mbali fut ministre des Finances de la RDC du 18 novembre 2005 au 6 février 2007. Pendant la transition de Mobutu, il fut ministre de l’Économie et des Finances du gouvernement Kengo, et président fédéral pour la ville de Kinshasa du parti politique UDI (Kengo).
Avant de commencer sa carrière politique en 1990, il fut un homme d’affaires et industriel à Kinshasa (usine de fabrication des climatiseurs FANAIR).
Après le Dialogue intercongolais, il a intégré le parti PPRD jusqu’à ce jour. Ce natif de Kinshasa, technocrate et homme de rigueur dans la gestion des affaires de l’État, a laissé ses marques dans les services du ministère des Finances de la RDC.
Il a par ailleurs conduit avec succès la campagne électorale de Kabila au second tour dans la ville de Kinshasa (septembre-octobre 2006).
Actuellement, il dirige la Convention pour le Développement de Kinshasa, une organisation qui est la fois une organisation non gouvernementale et un mouvement des masses en appui au PPRD à Kinshasa.
Michel Bongongo
Né le 5 novembre 1950 à Itipo, dans la province de l’Équateur, il fait ses études de philosophie et de théologie à l’université Saint Joseph de Beyrouth au Liban comme religieux de la congrégation des missions de Saint Vincent de Paul dont le charisme est de servir les pauvres. Docteur en philosophie à l’Université Catholique de Louvain en Belgique, il est professeur ordinaire à l’Université Pédagogique Nationale. En 1981, il est conseiller académique et conseiller principal au département de l’Enseignement Supérieur Universitaire et Recherches Scientifiques. De 1982 à 1987, il est secrétaire général académique à l’UNIKIN, UNIKIS et à l’IPN. Pendant cette période, il s’occupe activement des étudiants ayant des problèmes financiers pour leurs études. De 1985 à 1989, il premier vice-président puis président de l’Assemblée régionale de la ville de Kinshasa. Il s’organise à trouver des emplois pour des jeunes diplômés universitaires. De 1986 à 1990, il est conseiller principal chargé de la coordination de travaux au Conseil National de Sécurité. De 1994 à 1997, il est chef de la maison civile du Chef de l’Etat, période pendant laquelle il a organisé sous l’impulsion du Chef de l’Etat, l’opération Telema dans l’actuelle province de la Tshuapa, territoires de Bokungu et Ikela pour améliorer les conditions de vie de la population locale. De 2007 à 2014, sénateur de l’Equateur, il prend en charge les nécessiteux à Kinshasa et a l’Equateur. De 2014 à 2016, il est ministre d’état en charge du budget, période pendant laquelle il a organisé de façon systématique la prise en charge des aveugles, orphelins, veuves et handicapés dans les paroisses de Sainte Anne, de Fatima et de Saint Joseph d’Arimathée. Dans le cadre du sa charge ministérielle, il a traqué les réseaux mafieux au sein du ministère de budget de manière à réduire sensiblement le phénomène de corruption. De 2016 à 2019, il est ministre de la Fonction Publique où il a procédé sous l’impulsion du chef de l’Etat à la normalisation administrative des fonctionnaires sur l’ensemble des 26 provinces du pays, en redonnant à chaque fonctionnaire son droit d’avoir un numéro matricule. De mars à septembre 2019, il est ministre intérimaire de la Défense nationale où, sous l’impulsion du chef de l’Etat, il a réglé les litiges de la mise en retraite des militaires.
Lambert Mende Omalanga
Lambert Mende Omalanga, est né à Okolo le 11 février 1953. Député du Sankuru depuis 2018, il fut plusieurs fois ministre, dont ministre de la Communication et des Médias de 2008 à 2012, puis de 2014 à 2019. Il est également le président national du parti politique Convention des Congolais unis (CCU). Lambert Mende Omalanga est originaire de Lodja dans le district de Sankuru.. Il entreprend des études en droit à l’Université nationale du Zaïre (campus de Kinshasa), mais ne les finit pas. Il part ensuite en Belgique, où il décroche une licence en criminologie de l’université libre de Bruxelles (ULB).
En 2005, Mende est élu député national de la circonscription de Lodja comme membre du RCD/K-ML. Il fut le Rapporteur du Sénat pendant la transition (2003 à 2007), il a aussi plusieurs fois été ministre, notamment vice-Premier ministre, ministre des Transports et des Communications.
Il a été nommé ministre des Hydrocarbures dans le Gouvernement Gizenga en février 2007. Il a révoqué une partie de la licence qui avait été attribuée à Heritage Oil et Tullow Oil, deux sociétés qui veulent exploiter des gisements autour de lac Albert partagé par la RDC et l’Ouganda. En octobre 2008, il est nommé ministre de la Communication et des Médias dans le gouvernement Muzito. En 2012, il devient ministre des Médias, des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, puis est à nouveau mis à la tête du Ministère de la Communication et des Médias en 2014, poste qu’il occupera sous trois gouvernement successifs.
Durant les élections législatives de 2018, il est élu député et est alors contraint de démissionner du gouvernement afin de respecter la décision du Conseil d’État interdisant le cumul des fonctions.
Début 2019, il se porte candidat gouverneur de la province du Sankuru, sous les couleurs du FCC de l’ancien président Joseph Kabila. Début 2021, Lambert Mende rejoint avec son parti la majorité présidentielle – Union sacrée – de Félix Tshisekedi, ce en dépit de sa longue carrière au sein des différents gouvernements dirigés par Joseph Kabila. Félix Tshisekedi le nomme président du Conseil d’administration de la Compagnie des lignes maritimes du Congo (LMC).
Alain André Atundu Liongo
Président du parti CDR, analyste politique, ambassadeur de son état, âgé de 76 ans, Atundu Liongo, alias « Athos », est un ancien officier des renseignements sous Mobutu Sese Seko. Il a été en poste notamment à Paris et Bruxelles. Ancien ambassadeur du Zaïre à Kigali à la fin des années 80, il a assumé par la suite les fonctions de numéro 2 de la Gécamines exploitation avant de prendre la direction de la Gécamines commerciale. Depuis 1998, l’ancien PDG s’est jeté dans l’arène politique. Il a exercé, pendant cinq ans, les fonctions de PCA à la société nationale d’électricité. Chaque semaine, il publie des réflexions libres consacrées à l’escalade de la violence à l’Est de la RDC à la suite de l’agression rwandaise sous le couvert du M23. Il a même publié récemment une lettre ouverte demandant au peuple frère rwandais de se révolter contre le président Paul Kagame qui a créé des tensions inutiles entre deux peuples qui vivaient en paix dans la région de l’Afrique centrale. Un détail important à souligner: c’est André Atundu, alors ambassadeur, qui déconseilla à Mobutu de ne pas se rendre à Arusha où se négociait l’accord de paix avec le FPR, informé que l’avion dans lequel le président Habyarimana prendrait place serait détruit au retour à Kigali. Mobutu fut ainsi sauvé de la mort atroce à cet esprit brillant du territoire de Bumba, dans la province de la Mongala né à Kisangani, qui fut détourné de la prêtrise par son père.
Sondage le peuple d’abord