Dans un geste fort pour l’éducation en période de crise, le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé l’organisation, le 25 mars 2024, d’une session spéciale de l’épreuve préliminaire de l’Examen d’État pour les candidats des provinces du Nord-Kivu 1, Sud-Kivu 1 et Sud-Kivu 3. Cette initiative, lancée par Raïssa Malu, Ministre d’État et ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, vise à offrir une opportunité unique à 619 candidats confrontés aux réalités sécuritaires qui frappent ces régions de l’Est du pays.
Lors du Conseil des ministres du vendredi 14 mars, Raïssa Malu a souligné la priorité du gouvernement à garantir l’accès à l’éducation, même dans les situations les plus extrêmes. La crise sécuritaire persistante dans ces provinces a en effet entravé le bon déroulement de l’année scolaire, mettant en danger l’avenir de milliers de jeunes. En créant cette session spéciale, le gouvernement entend redonner espoir à cette jeunesse en détresse, mais également assurer un cadre sécurisé pour le passage des examens.
Au-delà de l’aspect logistique, cette session représente un symbole puissant de résilience pour les jeunes de ces provinces. Elle témoigne de la volonté de ne laisser personne de côté, même dans les conditions les plus difficiles. Les élèves, souvent pris en étau entre les affrontements armés et la fermeture des écoles, pourront ainsi se concentrer sur leurs études sans craindre des perturbations liées à l’insécurité.
La décision de créer cette session spéciale marque un tournant dans la prise en charge des défis liés à l’éducation dans les zones en crise. En permettant à ces candidats de passer l’Examen d’État dans un environnement sécurisé, le gouvernement leur offre non seulement une chance de réussir, mais aussi une opportunité de bâtir un avenir meilleur, malgré les obstacles.
Les autorités éducatives n’ont pas encore divulgué les détails logistiques de cette session, mais l’importance de l’initiative ne fait aucun doute. Alors que la situation sécuritaire dans l’Est du pays demeure préoccupante, l’engagement de l’État à maintenir l’accès à l’éducation apparaît comme une priorité nationale.
Une mobilisation pour l’éducation dans les provinces en crise
Cette session spéciale ne constitue qu’un exemple parmi d’autres de l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation dans des contextes difficiles. Elle rappelle également la nécessité d’un soutien international pour renforcer la résilience des systèmes éducatifs dans les zones de conflit. Les regards sont désormais tournés vers ces provinces, où l’espoir est ravivé, et où une nouvelle génération pourrait, grâce à cette initiative, se hisser vers un avenir prometteur.
Restez connectés pour suivre les développements de cette initiative qui pourrait transformer le parcours de nombreux étudiants, tout en soulignant la détermination du gouvernement à maintenir l’éducation comme priorité même en période de guerre.
La rédaction