Dans un contexte de tensions persistantes dans l’Est de la République démocratique du Congo, les Forces armées congolaises (FARDC) ont formellement rejeté les accusations du M23 les imputant à une prétendue attaque contre la ville de Goma, dans la nuit du 11 au 12 avril 2025. Par la voix de leur porte-parole, le général-major Sylvain Ekenge, les FARDC ont qualifié ces allégations de « fabrication destinée à manipuler l’opinion et à camoufler les exactions en cours contre les civils ».
S’exprimant sur la RTNC ce dimanche 13 avril, le général Ekenge a situé les positions actuelles de l’armée régulière bien loin de la capitale provinciale du Nord-Kivu. « Nos troupes sont à des centaines de kilomètres de Goma, tant au nord, à Lubero, qu’au sud, dans les territoires de Mwenga, Uvira, Fizi et Shabunda », a-t-il précisé. Selon lui, cette tentative d’imputer une attaque aux FARDC vise à faire dérailler les initiatives de paix en cours et à légitimer les actions armées du M23, mouvement rebelle soutenu par le Rwanda.
Les autorités militaires congolaises appellent la communauté internationale à ne pas se laisser abuser par ce qu’elles qualifient de « manœuvres dilatoires ». Tout en réaffirmant leur engagement pour le retour de la paix dans l’Est du pays, les FARDC assurent demeurer vigilantes et fidèles aux conventions en matière de droit de la guerre.
CB