Face aux accusations de gestion autoritaire, le Directeur général de l’Institut Supérieur de Statistique (ISS) de Kinshasa, le professeur Jean Marcel Mbikayi, monte au créneau pour rétablir la vérité. « Faux et archi faux ! Je ne suis pas un dictateur. Toutes les décisions sont prises en concertation avec le comité de gestion », affirme-t-il, balayant les critiques de ses détracteurs. Il met en avant une gouvernance collégiale et transparente, alignée sur la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Sous sa direction, l’ISS a enregistré des avancées significatives, notamment l’acquisition récente d’un deuxième bâtiment sur fonds propres. « C’est la preuve concrète de notre gestion rigoureuse et responsable », soutient le professeur Mbikayi. Ce nouveau joyau architectural comprend dix auditoires, des laboratoires modernes et deux bibliothèques, un ensemble qui marque un tournant dans l’histoire de l’établissement longtemps resté locataire.
Le DG de l’ISS regrette que certains compatriotes s’attaquent à ceux qui travaillent pour le progrès. « Dès qu’il y a du changement, des voix s’élèvent pour calomnier. Il y a des gens qui ne supportent pas qu’on réussisse là où eux ont échoué », déplore-t-il. Pour lui, les critiques ne sont qu’un frein à l’émergence d’une institution qui attire désormais l’attention tant par la qualité de son enseignement que par la compétence de son personnel académique.
Dans une perspective d’expansion, le professeur Mbikayi annonce également l’ambition de doter l’ISS d’un campus universitaire. « Nous voulons aller plus loin. L’objectif est de faire de l’ISS une référence nationale en matière de formation en statistique et en économie », confie-t-il. Pour les autorités académiques, cette transformation s’inscrit dans une dynamique d’innovation constante, dictée par les orientations du ministère de tutelle.
Basile Mangebe