La capitale congolaise a accueilli ce lundi 26 mai un atelier d’envergure consacré à l’élaboration de la politique et de la stratégie nationales pour l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le système éducatif. Une initiative portée par la Ministre de l’Éducation nationale, Son Excellence Raïssa Malu, en collaboration avec le ministère des Postes, Télécommunications et Numérique.
L’événement s’est tenu en présence du Ministre du Numérique, Augustin Kibassa Maliba, et du Vice-ministre de l’Éducation, Jean-Pierre Kezamudru. Ce cadre de concertation marque une nouvelle étape dans la modernisation de l’enseignement en République démocratique du Congo, alors que les autorités multiplient les efforts pour aligner le système éducatif sur les exigences du 21ᵉ siècle.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre Raïssa Malu a fixé le cap en rappelant l’ambition du gouvernement : équiper 60 % des établissements scolaires en dispositifs numériques d’ici 2029. « Cette transformation est un levier crucial pour l’inclusion, la qualité et la compétitivité de notre éducation », a-t-elle souligné, appelant les parties prenantes à conjuguer rigueur et vision.
Les échanges prévus tout au long de l’atelier permettront d’esquisser une feuille de route structurée, articulant les besoins pédagogiques, les réalités du terrain et les apports technologiques. L’objectif : concevoir une politique cohérente et durable pour un apprentissage numérique accessible à tous.
Ce chantier ambitieux bénéficie du soutien de plusieurs partenaires techniques et financiers, parmi lesquels la Banque mondiale, l’UNICEF, et d’autres institutions nationales et internationales mobilisées pour la transformation éducative. Ces acteurs joueront un rôle clé dans la mise en œuvre opérationnelle des orientations qui émergeront des travaux.
À l’heure où le numérique bouleverse les modèles éducatifs à l’échelle mondiale, la RDC entend rattraper son retard et faire du digital un catalyseur de progrès. Pour cela, la synergie entre les ministères, les partenaires et la société civile s’impose comme un impératif stratégique.
L’atelier de Kinshasa n’est qu’une première étape. D’autres consultations sont prévues afin de consolider les contributions régionales, sectorielles et communautaires. Car au-delà de la technologie, c’est une nouvelle vision de l’éducation que le pays souhaite bâtir : inclusive, innovante et tournée vers l’avenir.
CB