Le Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) a réuni cette année un total impressionnant de 1 590 471 élèves finalistes, marquant une nouvelle étape dans la réforme du système éducatif congolais. Ce test, désormais incontournable pour l’orientation vers les humanités, permet d’évaluer les acquis à la fin du cycle primaire tout en guidant les élèves vers les filières adaptées à leurs aptitudes et aux besoins du marché national.
Fait notable pour cette édition 2025 : les filles représentent 47 % des candidats, soit 749 157 élèves, contre 722 893 l’an dernier. Une progression que salue la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, qui voit dans cette hausse un signal positif pour l’inclusion et l’égalité des chances dans le système scolaire congolais.
La ministre a profité du lancement officiel du TENASOSP pour encourager les jeunes filles à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques, longtemps dominées par les garçons. Selon elle, une meilleure répartition des genres dans ces domaines stratégiques est indispensable pour garantir une main-d’œuvre qualifiée et diversifiée dans les secteurs clés du développement.
Raïssa Malu a également appelé les parents et les éducateurs à accompagner les élèves dans des choix professionnels variés, en s’affranchissant des stéréotypes de genre. Pour le gouvernement, le TENASOSP n’est pas qu’un simple test d’évaluation, mais un levier d’équité, de transformation sociale et de relance du potentiel humain congolais.
CB
