Insécurité à Béni et en Ituri : les députés de l’Est en ont marre des promesses de Félix Tshisekedi !
Unis comme un seul homme, les députés ressortissants des provinces de l’Est ont adressé un mémo choc au chef de l’État au sujet de l’insécurité qui bat son plein dans leurs régions occasionnant des pertes en vies humaines et autres dégâts matériels.
Dans ce memo déposé auprès du président de la chambre basse du parlement, ces députés de l’Est principalement ceux des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont déposé ce vendredi 23 avril un mémorandum auprès du Président.
Ces élus sollicitent la réforme de l’armée et le lancement de l’offensive militaire contre les forces négatives éparpillés dans les provinces de l’Est qui sèment la mort et la désolation.
« Il y a deux jours que nous avons claqué la porte de l’hémicycle parce que nous avions estimé qu’il est inconcevable de siéger au moment où nos populations de Beni, Ituri, Bunia sont en train d’être tuées. Nous venons d’avoir une rencontre avec le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et nous lui avons déposé aussi notre demande sur la réforme de l’armée et sur le lancement des opérations sur le terrain et c’est notre canal pour arriver auprès du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Il va déposer ça et nous voulons une réponse rapide, nous ne voulons plus des promesses pour nous dire que on va lancer des opérations, qu’on lance des opérations et qu’on neutralise l’ennemi », tranche net le député Crispin Mbindule, élu de Butembo.
Et d’ajouter :« Lorsqu’on programmera la plénière nous reviendrons vers vous pour dire si nous participons ou pas. La question sécuritaire n’a rien à voir avec l’installation du gouvernement, pour faire la guerre, ce n’est pas le gouvernement, non, il y a le commandant suprême, c’est le Chef de l’État, il commande les troupes, il est le commandant suprême des Forces Armées, il y a aussi l’état-major général pour ça et se battre pour la mise en œuvre des opérations concerne moins le gouvernement. C’est le commandant suprême qui a la responsabilité maintenant, il n’y a pas un vide sur le plan sécuritaire, nous demandons à nos troupes de se battre et qu’on leur donne des moyens ».
En conclusion, le député estime que « Notre armée est à la défensive, il faut lancer des opérations, l’offensive des FARDC et il faut soutenir ces opérations ».
Monga Narcisse