Des femmes candidates aux élections législatives nationales, provinciales et municipales dans la province de la Tshopo, au Nord-est de la République démocratique du Congo, ont été outillées mardi, sur les stratégies nécessaires pouvant les aider à gagner en décembre 2023, a appris l’ACP d’une organisation féminine.
« Nous avons sensibilisé ces femmes, d’avoir notamment un esprit de leadership, connaître son électorat et le langage à utiliser à chaque type d’électeur afin de remporter la victoire », a déclaré Doudou Tikaileli, coordinatrice adjointe de la dynamique des femmes candidates (DYNAFEC), dans son exposé sur le leadership politique des femmes.
Et d’ajouter : « L’objectif ultime de cette sensibilisation, est d’interpeller les candidates en vue de voir dans les jours à venir de nombreuses femmes dans les hémicycles que ça soit au niveau national, provincial et municipal mais aussi des femmes leaders qui doivent accéder à certains postes de responsabilité non seulement aux élections mais aussi à des postes de nomination ».
De son côté, Ezipeki Ekili, expert de la Commission nationale électorale nationale indépendante (CENI), qui a intervenu sur le processus électoral en cours, a invité les candidates à connaître la loi électorale et d’être à la page avec tout ce que la CENI fait chaque jour en consultant son site web en vue d’éviter de tergiverser pendant cette période très cruciale.
Il les a, par la même occasion, expliqué sur ce qu’on appelle le seuil. D’après lui, pour ce cycle électoral, il y a deux sortes de seuil, à savoir celui de recevabilité qui a fait certaines candidatures des regroupements politiques et partis politiques ayant respectés les exigences au niveau de la CENI, et d’autres écartées pour n’avoir pas répondu aux exigences. Il y a aussi le seuil de représentativité qui intervient en décembre prochain où l’on veut les regroupement politiques, des indépendants ou partis politiques ayant atteint le seuil tels que prévu par la loi électorale pour être proclamé vainqueur.
Pour sa part, Monsieur Abbé Théophile Azoka qui s’est focalisé sur l’éducation des masses a révélé aux femmes candidates les qualités pour toute candidate qui veut réussir pendant cette période très décisive du processus électoral. Parmi ces qualités, il s’agit notamment de la flexibilité, la promptitude, la précision, l’identification de la cible, la cohérence dans le discours et l’honnêteté.
Les femmes candidates ont à l’unanimité saluées la tenue de cette activité tout en défendant à l’expert de la CENI d’organiser dans les prochains jours, une autre séance sur d’autres matières nécessaires tels que la loi électorale dont elles ne maîtrisent pas encore bien à quelques semaines du scrutin.
Il sied de noter que cet atelier de formation qui a connu la participation des femmes candidates des partis politiques membres de l’Union sacrée et de l’opposition s’est clôturée sur une série de jeu des questions réponses.
Kayu