L’acte récent de Gilbert Bokungu, président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, et de son vice-président, Bernardin Mbilingo, est un exemple flagrant de la médiocrité qui gangrène la classe politique congolaise. En déclassant et en vendant le véhicule officiel de l’institution à des prix dérisoires, ces deux individus ont non seulement montré leur incapacité à gérer les biens publics, mais aussi leur mépris envers la population qu’ils sont censés représenter.
Le fait que Bokungu ait lui-même acheté le véhicule à un prix dérisoire de 1.000.000 de Francs Congolais, soit l’équivalent de 370$, est une insulte à l’intelligence des citoyens de la Tshopo. Comment peut-on justifier une telle transaction ? Est-ce cela la valeur que nos dirigeants accordent aux biens publics ? C’est tout simplement scandaleux et inacceptable.
De plus, le vice-président Mbilingo n’est pas en reste. En achetant un autre véhicule de l’institution à un prix aussi dérisoire qu’une botte de pondu, il démontre son manque total de discernement et de responsabilité. Ces actes ne peuvent être interprétés que comme une tentative de s’enrichir rapidement aux dépens du peuple congolais.
Il est grand temps que la population congolaise se révolte contre de tels comportements. La population ne peut plus tolérer ces médiocres qui se servent de leur position politique pour s’enrichir personnellement. La Tshopo mérite des dirigeants compétents, intègres et soucieux de l’intérêt général.
Il est également important de souligner que ces actes ne sont pas isolés. Ils s’inscrivent dans un contexte politique plus large où la corruption et la mauvaise gestion des biens publics sont monnaie courante. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures fermes pour combattre ces fléaux et punir les responsables.
Le moment est venu pour que les citoyens congolais se mobilisent pour exiger des comptes à leurs dirigeants. Le peuple doit refuser de tolérer la médiocrité et l’incompétence. Il faut mettre fin à cette culture de l’impunité qui règne dans notre pays.
La Tshopo mérite mieux que cela. Elle mérite des dirigeants dignes de ce nom, capables de défendre les intérêts de la population et de gérer les biens publics de manière responsable.
La Tshopo a besoin d’un renouveau politique, d’une nouvelle génération de dirigeants engagés et compétents. Les Tshopolaises et Tshopolais doivent prendre leur destin en main et refuser de laisser l’avenir de leur province entre les mains des individus sans scrupules.
Roger Makangila