Les agents de la Direction générale des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT) ont exprimé leur profond mécontentement dans une correspondance adressée à la gouverneure Madeleine Nikomba.
Cette lettre poignante dénonce un retard de paiement s’étalant sur 27 mois, mettant en lumière les difficultés financières auxquelles les agents sont confrontés. “Nous avons le profond regret de vous signifier qu’il y a de cela 27 mois d’impayement…”, regrette-ils.
Malgré leur dévouement à maximiser les recettes pour soutenir la politique gouvernementale, leur propre situation financière est devenue insoutenable, entraînant des conséquences telles que des expulsions de logement et l’interruption de l’éducation des enfants.
“(…) alors que nous maximisons des recettes répondant aussi votre desiderata pour vous faciliter à faire votre politique, mais au retour les agents souffrent pour preuve certains sont chassés par leurs bailleurs, les enfants n’étudient plus et tout devient difficile”, s’indigne le collectif de la DGRPT.
Face à cette impasse, les agents ont pris la décision de déclencher une grève à partir dès ce mercredi 28 février, prévoyant de l’étendre sur l’ensemble de la province de la Tshopo.
Ils soulignent également une disparité salariale alarmante, révélant qu’ils sont rémunérés à un taux bien inférieur à celui prévu lors de l’élaboration du budget. Cette situation « inquiétante » démontre un “écart significatif entre leur rémunération actuelle de 550 FC et le taux du marché équivalent à 2733 FC”.
Malgré leur détermination à faire entendre leurs revendications, les agents expriment leur « désarroi » en appelant à une résolution urgente de cette crise.
Les agents de la DGRPT pressent la gouverneure Madeleine Nikomba de trouver une solution rapide et efficace pour remédier à cette situation précaire qui les affecte profondément.
Roger Makangila