Le forum sur le dialogue fiscal organisé par le gouvernement provincial du Kasaï Central avec l’appui du projet d’Amélioration du Recouvrement des Recettes et la Gestion des dépenses (ENCORE) s’est clôturé ce samedi 21 septembre, à Kananga
Organisé durant 6 jours, il avait pour objectif général de contribuer à l’amélioration du recouvrement des recettes propres à la province.
Après l’analyse du tableau comparatif des recettes propres recouvrées et mobilisées pour les exercices budgétaires 2019, 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024 en cours, le constat était tel que la province n’arrive pas à atteindre le 100% de ses prévisions budgétaires.
Le taux d’exécution du budget navigue entre 20 et 60% à cause d’une faible mobilisation des recettes, causée par les mauvaises conditions de travail et salariale des agents et cadres de la DGRKAC, au manque et/ou insuffisance des imprimés de valeur, à l’incivisme fiscal de la population, à la corruption, la concussion, les faiblesses structurelles des recettes, et au non accompagnement de la société civile dans la mobilisation.
En ce qui concerne le niveau de l’exécution des recommandations reformulées à l’endroit du gouvernement provincial coulées dans une feuille de route, le constat était tel que, près de 99% de ces recommandations n’ont pas été exécutées.
Les nouvelles recommandations sont entre autres : la dépolitisation de la DGRKAC, la stabilisation des agents et cadres de la DGRKAC, le paiement régulier de salaire et la régularisation des arriérés des agents et cadres de la DGRKAC, la disponibilisation des imprimés de valeur, la sanction pour des agents véreux, l’implication de la société civile dans la mobilisation des recettes, etc.
Ces travaux ont reuni les Ministres provinciaux ayant en leurs charges le budget et les finances, les membres du cabinet du gouverneur de province, les membres des différents ministères, les animateurs des ETD de la ville et de l’intérieur, les services d’assiette, la régie financière provinciale (DGRKAC), la DGI, la DGRAD, la DGI, les associations des motards, les opérateurs économiques et la société civile.
Marcel Mputu