Le 24 septembre, le gouverneur de la province de la Tshopo, Paulin Lendongolia, a officialisé la composition de son nouveau gouvernement par un arrêté diffusé sur la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) de Kisangani. Ce cabinet, qui marque une étape importante pour la province, se compose de dix ministres dont la majorité sont des députés provinciaux en exercice.
Parmi les ministres nommés, l’on note une représentation féminine de 20 %, avec seulement deux femmes dans un cabinet dominé par des hommes. Bien que cela représente un progrès par rapport à des gouvernements précédents, la question de l’égalité des genres reste un défi à relever pour une représentation plus équilibrée dans les instances décisionnelles. La province de la Tshopo pourrait bénéficier d’une plus grande diversité pour mieux répondre aux besoins de sa population.
Les portefeuilles ministériels ont été attribués comme suit : Roger Ekongo Ndemba a été nommé à la tête du ministère de l’Intérieur, de la Justice et des Droits Humains, tandis que Tandia Senold prendra en charge le Plan, le Budget, les PME et agira en tant que Porte-parole. Cette répartition des rôles souligne l’importance accordée à la gouvernance et à la communication au sein du nouveau cabinet.
Ghislain Mungenya Baraka sera en charge d’un ministère englobant la Fonction Publique, le Travail, la Prévoyance Sociale, ainsi que le Transport et les Voies de Communication. Ce portefeuille est crucial pour répondre aux défis socio-économiques de la province. En parallèle, Madropia Patrick Valancio dirigera le ministère du Partenariat Public-Privé, un secteur essentiel pour encourager les investissements et le développement économique.
Les autres ministères incluent des domaines stratégiques tels que les Infrastructures, l’Environnement, les Mines et l’Éducation. Mesemo wa Mesemo, à la tête des Mines, Énergie et Hydrocarbures, ainsi que Mangaza Masudi Nono, responsable de la Santé Publique et des Affaires Sociales, sont des nominations qui pourraient avoir un impact significatif sur la qualité de vie des habitants de la Tshopo.
Alors que l’investiture de ce nouveau gouvernement est attendue dans les jours à venir, les défis urgents auxquels la province fait face, notamment en matière d’infrastructures et de services publics, nécessitent une action rapide et efficace.
Dany Musangu