Les états généraux de la Justice ont été inaugurés mercredi 6 novembre dans la prestigieuse salle de congrès du Centre financier de Kinshasa, un événement qui marque une étape significative pour le système judiciaire congolais.
Sous l’égide du ministre de la Justice Constant Mutamba et en présence du président de la République Félix Tshisekedi, cette initiative vise à identifier les dysfonctionnements persistants et à proposer des réformes pour restaurer la crédibilité et l’efficacité de la justice en République démocratique du Congo.
En réaction, maître Christian Kambi, avocat au barreau de la Tshopo, a partagé ses réflexions sur l’importance de la justice pour l’évolution d’une nation. Il a déclaré : “La justice élève une nation, l’injustice la déshonore et la corruption la détruit.” Kambi a salué l’initiative des états généraux, tout en exprimant des réserves quant à la durée des assises, qu’il juge trop courte pour aborder les questions cruciales nécessaires à la réforme de la justice. Il a insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur la lutte contre la ”corruption” et la réforme des délais de prise de décision.
Le ministre Mutamba, lors de son discours, a également fait écho à la situation préoccupante que traverse le pays, en saluant le courage du président Tshisekedi face à l’agression rwandaise. Il a qualifié Kagame de “criminel de guerre”, mettant en lumière les menaces qui pèsent sur l’intégrité de la RDC.
Christian Kambi, en tant que fervent défenseur de la justice, représente une voix essentielle dans ce processus de réforme. Son appel à une justice équitable et efficace résonne dans un contexte où l’intégrité judiciaire est plus que jamais mise à l’épreuve.
Les états généraux de la Justice pourraient bien être le point de départ d’un changement significatif, mais la réussite de cet ambitieux projet dépendra de la capacité des acteurs impliqués à dépasser les obstacles politiques et sociaux qui gangrènent le système judiciaire congolais.
JS