Le député national, Édouard Mwangachuchu a affirmé mardi avoir détenu une arme et une cargaison de 42 munitions dont l’autorisation lui avait été donnée par l’ancien vice-ministre de l’Intérieur, Richard Muyej.
Répondant aux questions des juges, le prévenu Mwangachuchu a déclaré détenir l’autorisation légale du ministère de l’intérieur pour cette arme qu’il a acquis pour faire face aux menaces des rebelles du M23.
« Quand il y a eu le M23, j’étais un farouche. Je m’étais senti menacé par cette rébellion. On m’avait même pas donné un policier. J’ai écrit au ministre de l’intérieur, j’ai suivi toutes les procédures pour avoir cette arme », a-t-il avoué en appuyant le caractère légal de détention de cette arme et ces munitions.
Une autre pièce qui a suscité l’intérêt du tribunal, c’est ce coffre fort qu’un avocat de la République a souhaité l’ouverture mais le propriétaire Mwangachuchu agacé dit avoir perdu toutes clés lors de la perquisition.
Acté, avec l’aide d’un expert, le tribunal va procéder, séance tenante, à la casse pure et simple de ce coffre fort à l’audience du 04 avril pour découvrir son contenu.
Par la même occasion, le ministère public présentera d’autres pièces à conviction qu’il aura déjà examiné sur instruction du juge président.
C’est la 6éme audience du procès député national Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu Robert Mushamalirwa.
Nicolas Kayembe