Eve Bazaiba représente le gouvernement congolais à la session de renforcement des capacités des évêques membres de la CENCO sur l’environnement
La vice Première ministre, ministre (VPM) de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaïba Masudi, a représenté lundi le gouvernement de la République à la session de renforcement des capacités des évêques membres de la Conférence épiscopale Nationale du Congo (Cénco) sur l’environnement et les ressources naturelles dans le contexte de la Covid-19.
Ces travaux de quatre jours, soit du lundi 21 au jeudi 24 juin, se tiennent au centre d’accueil Caritas, à Kinshasa, sous le thème « L’Eglise de la RDC face aux enjeux de l’environnement et des ressources naturelles pour la protection du bassin du Congo et la sauvegarde de notre maison commune.
Mme Bazaiba a saisi cette occasion ^pour étaler la vision du gouvernement sur l’environnement et le développement durable. « Depuis le 5 juin 2021, la RDC est entrée dans la décennie mondiale pour la restauration des écosystèmes », a-t-elle indiqué.
Dans sa présentation du programme gouvernemental, notamment le volet assainissement, Mme Bazaiba a relevé plusieurs actions prévues. Il y a un programme prévu pour le Nord-Kivu, notamment pour la ville de Goma, les territoires de Nyiragongo, Masisi et Walikale. Et aussi dans le Sud-Kivu, dans toute la partie de la plaine de la Ruzizi, a souligné la VPM.
La ville de Kinshasa, en particulier, attend une étude sur la localisation des sites de transit pour les immondices car, en ce moment, il y a des entreprises qui souhaitent intervenir dans l’économie circulaire, dans le recyclage des déchets. « Aujourd’hui, si les immondices et d’autres matières non biodégradables choquent les sensibilités, je crois que dans le cadre de cette économie circulaire, ces immondices deviendront des matières premières. Il est question de trouver des sites de transit où ces entreprises vont aller s’approvisionner », a-t-elle souligné.
IT/ L’apport de l’Eglise dans le domaine de l’environnement
S’appuyant sur le thème de cette session des évêques, Eve Bazaïba a souligné l’implication de l’église dans la protection de l’environnement. A l’en croire, « l’Eglise a non seulement le devoir d’encadrer et de soutenir la population, mais aussi le devoir de protéger la population pour que celle-ci bénéficie des ressources naturelles rendues disponibles par le créateur ». Cette activité qui rentre dans le cadre de l’engagement de l’Eglise, spécialement de la Cénco, dans le domaine de l’environnement et des ressources naturelles, tire son fondement entre autres dans la doctrine sociale de l’Eglise et dans le Magistère, dans la déclaration universelle des droits de l’homme, dans les accords internationaux ainsi que dans la constitution et les lois de la République.
L’objectif général de ces travaux est de promouvoir un engagement effectif des Eglises locales en vue de la sauvegarde du bassin du Congo. Les objectifs spécifiques poursuivis sont notamment le renforcement des capacités des évêques membres de la Cénco sur les questions relatives à la gestion des ressources naturelles, à l’environnement et au changement climatique. Il s’agit également de permettre ces évêques de la Cénco de définir les grandes lignes de leur pastorale diocésaine sur les questions environnementales et des ressources naturelles.
A la fin de cette session, les évêques devront disposer des informations nécessaires sur les enjeux environnementaux de la RDC, du bassin du Congo et du monde. Ils vont également définir les grandes lignes de leur pastorale diocésaine et collégiale pour la protection du bassin du Congo et l’amélioration des conditions de vie de ses habitants, notamment la résilience des diocèses face aux impacts de la Covid-19.
Avec ACP