Décidément, la province de la Tshopo est replongée dans ses calamités longtemps dénoncées avec la nouvelle équipe dirigeante qui multiplie des actes de mégestion avec objectif de maintenir le traditionnel chaos dont voici une des nombreuses Illustrations.
La lettre de Madeleine Nikomba adressée au Maire de la ville de Kisangani vient de faire sa première victime en la personne du gérant du marché central de Kisangani Wawina Solomo qui a été amené manu-militari dans geôles de service au motif qu’il a refusé de remettre tout l’argent des recettes réalisées mercredi aux individus, une commission montée de toutes pièces par la gouverneure. Un désordre voulu et entretenu par Nikomba, car ces individus envoyés pour prendre l’argent sont inconnus de la Mairie et n’ont aucune qualité.
Nikomba planifie nuitamment le chaos
Poursuivant sa quête effrénée d’avoir la main basse sur les recettes journalières du marché central, l’autorité provinciale ensemble avec ses sbires ont tenu hier mercredi une réunion jusque tard la nuit à l’école Nepoko, non loin du centre Simama, dans la commune de Makiso. Il nous revient qu’ils ont arrêté une résolution de faire aujourd’hui une descente punitive à la Mairie pour humilier le Maire sortant Jean-Louis Alaso.
Finalement que cherche Madeleine Nikomba ? Pourquoi ne pas attendre la remise et reprise qui ne tardera pas au lieu d’exceller dans des actes qui ne l’honorent pas? C’est ici que les boyomais épris de paix et de justice interpellent le vice premier ministre en charge de l’intérieur Daniel Aselo pour qu’il stop net l’excès du pouvoir de Madeleine Nikomba qui ignore même que la Mairie ne dépend pas du gouvernorat directement.
Caporalisation des services de l’État
Vouloir persévérer dans l’erreur est diabolique dit on. Ce qui s’est passé hier mercredi au marché central de Kisangani où on signale une bagarre jusqu’à faire couler le sang et faire arrêter le gérant parce qu’il a refusé d’obtempérer à un ordre manifestement mal donné dépasse tout entendement.
On ne gère pas toute une province avec des humeurs. À la Tshopo c’est la caporalisation des services publics pour la satisfaction d’un individu.
C’est inadmissible étant donné que partout ailleurs où il y a eu changement à la tête des mairies , une telle décision cavalière n’a pas été prise.
Récit des faits
La journée d’hier mercredi a connu une agitation hors de commun au bureau administratif du marché central de Kisangani. Après la fameuse lettre de Nikomba, tôt le matin, un groupe d’indivus atterrit. : Babule, Héritier Ofuka, Bob Wetsi, Tonton Mabunda, Mwendasoko et des jeunes visiblement drogués accompagnent l’équipe scandant des chansons hostiles au Maire sortant et le gérant du marché.
Des scènes horribles
Ils tentent en vain de forcer l’entrée. C’est ainsi qu’ils sont allés au bureau de l’ANR du marché disant qu’ils sont de la commission venue remplacer le comité de gestion sur ordre de la Gouverneure.
Ils sont arrivés sans ordre de mission, sans liste, à part la fameuse lettre de la Gouverneure. Il est 16h, la même équipe se renforce avec des voyous.
Ensuite, ces voyous sont entrés, ils ont cassé les portes de bureau, et emportés toute la recette du jour. Ils ont frappés les hôtesses commises au bureau administratif.
Pour bien donner une forme cette scène digne d’un cambriolage, le commandant-ville envoie plus de 20 policiers bien armés pour amener le Gérant sans document. C’est alors que aux environs de 19h, on a menotté l’AG comme un voleur suivi d’une foule le huant voleur voleur jusque chez le commandant-ville.
Voilà comment, la gouverneure de la Tshopo règle les comptes au Maire de la ville Jean-Louis Alaso et ses collaborateurs alors qu’il expédie encore les affaires courantes jusqu’à la remise et reprise.
Roger Makangila