Me Christian Kambi, président de la Nouvelle dynamique de la société civile – NDSCI Tshopo, a souligné l’importance de respecter les textes légaux pour une gestion publique adéquate. Suite à l’élection de Madeleine Nikomba comme députée nationale de Kisangani, la loi exigeait un choix entre mandats, respecté par d’autres gouverneurs. Cependant, Nikomba cumule les fonctions de gouverneure et députée, défiant la loi.
La NDSCI Tshopo demande son départ et la transparence sur un crédit détourné, menaçant de mobiliser la population si l’ordre n’est pas rétabli. La gestion de la res piblica exige une certaine connaissance des textes légaux qui doivent être strictement respectés.
En effet, c’est depuis le 05 avril de l’année en cours que la Cour constitutionnelle à travers son arrêt, a déclarée élu député nationale de la circonscription électorale de la ville de Kisangani Madeleine Nikomba la gouverneure de la province de la Tshopo. Les lois de la République donnent un moratoire de huit jours pour que l’élu fasse le choix s’il a un autre mandat encour. Le choix du nouveau est conditionné par la démission pure et simple du précédant mandat. Fifi Masuka et Theo Ngwabije respectivement gouverneurs de Lualaba et de Sud kivu ont déjà démissionné de leurs fonctions des gouverneurs parce qu’ils ont opté pour la députation nationale. Ces deux Gouverneurs ont respectés les lois de la République et également le peuple qui les a élus. Aujourd’hui l’expédition des affaires courantes de la province de Lualaba est assurée par Déodat Kapenda wa Kapenda le ministre provincial ayant les affaires intérieurs et sécurité dans ses attributions.
La province du Sud kivu par contre l’intérim est assuré par Marc Malago Kashekere le vice Gouverneur. Madeleine Nikomba a aussi choisit la députation nationale mais aujourd’hui la province de la Tshopo est dans une situation inexplicable. C’est depuis le samedi 13 avril que Madeleine Nikomba devrait cesser d’être Gouverneur de la province de la Tshopo, car c’est la date qui marque l’expiration du délai légal, malheureusement elle fait cumul des fonctions dont une à Kinshasa et l’autre à kisangani. C’est ne pas la mise en place d’une commission de la cour constitutionnelle qui traitera les erreurs matériels des résultats des contentieux électoraux de la députation nationale qui justifierait cette violation grave de la loi. Moins encore un prétendu télégramme du VPM de l’intérieur, car c’est fameux télégramme devrait être observer à Lualaba et au Sud kivu. La Tshopo n’est pas un État dans un autre qui doit avoir ses propres lois qui ne sont pas loin de l’État de la nature.
Nous n’accepterons pas cette anarchie dans la province de la Tshopo. Cest pourquoi nous demamndons aux autorités de Kinshasa de mettre de l’ordre au Gouvernorat de la Tshopo en appelant la député nationale Madeleine Nikomba à rejoindre son siège à l’assemblée nationale avant que la population ne descende dans les rues de kisangani pour déclarer avec toute énergie l’application de l’article 64, car nous estimons que Nikomba gère la province en violation de la loi. Elle doit savoir que sa gestion chaotique qui ne nous a laissée que les passifs est décriée par la population qui est impatiente de la voir partir et laisser la gestion de la province aux autres qui doivent réparer les problèmes économiques, financiers et sécuritaires qu’ellenous a laissé. Nous rappelons à l’opinion publique que Madeleine Nikomba avait contractée un crédit de 2,5 millions de dollars pour la construction d’un parking public moderne et une route macadamisée d’un kilomètre dans la ville de kisangani. La province est endetté sans qu’elle ne bénéficie même pas de l’une des deux raisons de ce crédit.
Beaucoup pensent que cette somme a été détournée. La nouvelle dynamique de la société civile demande à la Gouverneure sortante d’éclairer l’opinion sur l’affectation de cet argent des contribuables avantqu’elle quitte kisangani. Si Kinshasa et Nikomba n’agissent pas dans un délai raisonnable, la NDSCI Tshopo se réserve le droit de faire la mobilisation générale des boyomais et organiser les actions de grande envergure non stop jusqu’à l’obtention des résultats de nos revendications..
Me Christian KAMBI
Président