Dans une dénonciation accablante, des invalidés à la députation provinciale de l’Equateur, pris en flagrant délit de bourrage d’urne et sanctionnés lors des élections de décembre 2023, affirment qu’ils ont “corrompu” les juges de la Cour d’appel de Mbandaka pour retrouver leurs sièges à l’Assemblée provinciale.
Ils déclarent haut et fort avoir versé 25 000 dollars pour s’assurer que tout soit réglé en leur faveur, suscitant l’indignation de la population, qui appelle à des “mesures” judiciaires pour stopper ces pratiques qui “ternissent” l’image des juges.
La population de Mbandaka s’inquiète de cette situation et demande que la justice intervienne pour interpeller ces invalidés surtout ceux de la circonscription de Basankusu plus précisément du regroupement Mlc et alliés qui semblent prêts à tout pour regagner leur pouvoir. Le Procureur général près la Cour de cassation a déjà averti que le destin de ces individus était fixé, mettant en garde les juges d’appel contre toute tentative de réhabilitation qui les exposerait à des sanctions sévères.
Ce scandale met en lumière la fragilité du système judiciaire face à la corruption et à l’influence politique. Les accusations portées par ces invalidés soulignent le besoin urgent de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de garantir l’indépendance de la magistrature pour préserver l’intégrité du processus démocratique en Equateur.
L’affirmation des invalidés selon laquelle ils ont influencé les juges soulève des questions sur l’intégrité du système judiciaire et met en lumière la nécessité d’une réforme profonde pour restaurer la confiance du public dans les institutions.
La pression de la société civile et du regroupement Mlc et alliés est cruciale pour assurer que la justice soit rendue de manière équitable et transparente, sans ingérence politique ni corruption.
En attendant les résultats des actions judiciaires à venir, ce scandale met en évidence l’importance de la vigilance citoyenne et de la responsabilité des autorités pour préserver l’Etat de droit en Equateur.
Il souligne également le besoin de mesures concrètes pour lutter contre la corruption et garantir que la justice soit rendue de manière impartiale, sans influence indue de la part des acteurs politiques corrompus.
Roger Makangila