Un partenariat destiné à contribuer au renforcement de l’Etat de droit a été conclu, mercredi à Kinshasa, entre le ministère de la Justice et le PNUD, lors de la réunion du comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la réforme de la Justice.
« C’est depuis 2020 que le ministère de la Justice et le programme des Nations Unies pour le développement ont conclu ensemble un partenariat destiné à relever les défis majeurs que connait le secteur de la Justice en vue de constituer la boussole qui permet d’atteindre les objectifs de contribuer au renforcement de l’Etat de droit », a fait savoir la ministre d’Etat en charge de la Justice, Rose Mutombo.
Pour elle, l’objectif de cette troisième réunion du comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la réforme de la Justice et du projet d’appui à la lutte contre la corruption est de contribuer non seulement au renforcement de l’Etat de droit en RDC mais aussi à la transparence, à la recevabilité et à l’intégrité dans la gestion des affaires publiques à travers une réduction sensible et durable des actes de la corruption.
C’est dans ce cadre, a-t-elle soutenu, que chaque année, les experts de ces institutions travaillent d’arrache-pied sur l’élaboration du plan de travail annuel qui permet l’atteinte des objectifs que ces institutions se sont assignées.
Pour l’année 2023, a affirmé Rose Mutombo, le plan du travail annuel validé par les experts va certainement amener la RDC à relever certains défis liés à la réforme de la Justice et à la lutte contre la corruption.
« Pour y parvenir, je me fais le devoir de rappeler ici à l’attention de tous que ces plans de travail annuels sont élaborés pour être mis en œuvre. C’est alors que nous allons répondre véritablement aux attentes des bénéficiaires directs et indirects de notre action », a- t- elle précisé.
Pour sa part, le représentant de la MONUSCO, Bruno Lemarquis a souligné le but de ce programme conjoint, celui d’accompagner les projets réalisés dans le renforcement de l’Etat de droit, les réformes en matière de gouvernance, de lutte contre l’impunité et ce, dans une perspective de stabilisation et le développement du pays.
Ce programme, a-t-il ajouté, prend ses racines dans la politique nationale de réforme pour la période 2017-2026.
Pour Bruno Lemarquis, cette séance de travail offre l’occasion d’évaluer les résultats atteints par le programme en 2022 en ce qui concerne le processus des réformes législatives, l’amélioration de la gestion des prisons, les conditions de travail et les capacités techniques et opérationnelles des acteurs de la chaîne pénale, de tirer les leçons ainsi que d’analyser et adopter le plan de travail pour 2023.
Cette activité était menée de concert avec le Programme des Nations Unies pour le développement et la MONUSCO.
Avec ACP