Coups de balles réelles et gaz lacrymogènes ont été au rendez-vous à la résidence du député provincial Jacques Mandjongwe dans la commune de la Makiso. Et pour cause?
Selon notre source, témoin oculaire de l’événement, les faits se sont déroulés à la résidence de Jacques Mandjongwe, député provincial élu de Kisangani.
À la veille de son enrôlement, il aurait promit une somme de 10.000Fc par personne qui va l’accompagner au centre de la Ceni pour remplir son devoir civique. Et du coup, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Arrivée le jour où il devrait s’enrôler, une foule grouillante s’est pointée avec espoir de percevoir la somme promise par le député sortant. Une fois l’opération finie, carte à la main, Jacques Mandjongwe embarque la foule en trombe chez lui, question d’honorer sa promesse. Mais, qu’elle n’a pas été la surprise désagréable de la foule de constater que Jacques Mandjongwe jouait plutôt au petit malin, dans l’unique but de faire voir à l’opinion qu’il a une base solide dans cette ville.
L’homme n’a pas honoré sa parole
A la place de 10.000 francs congolais, une modique somme de 2000 francs congolais a été remise à tous les participants. Imaginez la suite: la résidence du député a été vandalisée, n’eût été l’intervention musclée de la police avec des gaz lacrymogènes et des coups à balles réelles en l’air pour disperser la foule en colère, le drame allait subvenir. Du coup, la foule commence à chanter des chansons hostiles à l’encontre de ce député qui les a roulés dans la farine. Moralité : on ne trompe pas continuellement un peuple. Les boyomais sont déjà matures et promettent déjà des sanctions sévères à tous ces escrocs politiques via la campagne « zéro élu réélu« .
Danny Musangu