Au terme de l’ordonnance présidentielle portant remaniement du gouvernement Sama Lukonde II, Aimé Boji Sangara, a été maintenu à la tête du ministère du Budget. Longtemps considéré par les milieux politiques congolais comme l’un des meilleurs membres du gouvernement, ce cadre de l’Union pour la Nation congolaise –UNC- est apprécié pour des réalisations qu’il a enregistrées au cours des dernières années. Ils prennent en compte toutes les opérations menées en vue de rehausser le niveau du budget du pays, et l’amélioration du fonctionnement des services de ce ministère.
Les observateurs rappellent souvent volontiers qu’en RDC, aucun ministre du Budget n’avait réussi à déposer le projet de loi de finances pour le nouvel exercice à la rentrée parlementaire de septembre. Aimé Boji pouvait, lui aussi, suivre les pas de ses prédécesseurs. Mais, voulant à tout prix innover, il a mis les bouchées doubles pour respecter l’échéance, et surtout proposer un Budget à la fois cohérent, réaliste et social.
Bien plus, le ministre Aimé Boji a organisé les travaux de revisitation du cadre et des structures organiques de l’administration du Budget. Ce qui est conforme à sa volonté de voir cet important ministère jouer le rôle que le gouvernement de la République attend de lui.
L’objectif de ces travaux était de consolider l’élan de développement de l’administration du Budget, afin de lui donner la possibilité de mieux assurer la mission qui lui revient en tant qu’instrument de conception, d’élaboration, d’exécution et de suivi-évaluation de la politique gouvernementale, dans une gestion financière basée sur les résultats.
Cette revisitation du cadre et des structures organiques de l’administration du Budget est tout à fait conforme à la loi du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques qui prône l’organisation, en un seul texte, des lois de finances, des budgets des provinces et des entités territoriales décentralisées, la budgétisation fondée sur une logique des résultats au moyen de budgets programmes, l’approche budgétaire pluriannuelle, la prise en compte des principes de la libre administration des provinces et de la décentralisation, la redéfinition des budgets annexes et l’instauration des comptes spéciaux, ainsi que l’unité de caisse et de la trésorerie.
A son avis, donc, la revisitation était appelée à permettre à son ministère de mieux assurer sa mission, en procédant à la migration du budget des moyens vers le budget-programme.
Ayant pour rôle d’assurer la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en matière budgétaire, le Ministère du Budget espère, pour y arriver, de se munir d’une administration efficace qui cadre avec sa mission. Sa prouesse: le dépôt du projet de Loi des finances, exercice 2022. En plus de l’accroissement du Budget, estimé à plus de 10 milliards de dollars, le ministre Aimé Boji a permis au gouvernement Sama Lukonde d’entrer dans l’histoire comme étant le premier à s’acquitter de ce devoir à échéance voulue.
Dans la foulée, Aimé Boji a réalisé la même performance en rapport avec le projet de budget de l’exercice 2023 qui présente en équilibre entre recettes et dépenses à la hauteur de 29.520,9 milliards de francs congolais, soit 14,6 milliards de dollars, avant qu’il ne soit ramené à 16 milliards US après seconde lecture au parlement. Une véritable prouesse reconnue à un ministre en charge du Budget.
Travailleur assidu et obsédé par l’ambition de crédibiliser le Budget de l’État, depuis sa nomination, il impulse un nouveau rythme de travail avec un style de gestion qui inspire ses collaborateurs.
C’est donc fort de toutes ces réalisations que le ministre Aimé Boji Sangara vient de se voir renouvelée la confiance du chef de l’Etat en sa personne, en le maintenant aux fonctions de titulaire du Département du Budget.
Jeff SAILE