Les démobilisés du M23 devraient, selon certaines sources, être cantonnés dans la province du Maniema avant leur réinsertion sociale.
Selon la présidence angolaise, le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi et son homologue angolais, João Lourenço, ont discuté jeudi 6 avril, du cantonnement des rebelles du M23 dans l’Est du territoire congolais.
La dernière réunion à Addis-Abeba, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a demandé le cantonnement et le désarmement du M23 sous le contrôle des autorités de la RDC et la supervision de la Force régionale de l’EAC et du Mécanisme de vérification ad hoc, avec la collaboration de la Mission de stabilisation de la Monusco en RDC.
Le processus de Luanda se concentre sur la fin de l’hostilité entre la RDC et le Rwanda, parrain du groupe rebelle M23 qui fait des ravages dans la région du pays.
Le déploiement des troupes angolaises chargées de surveiller les lieux de cantonnement de ces forces négatives, se fait toujours attendre. Les deux présidents se sont penchés sur l’évolution du processus de paix dans cette région.
« Le président de la République, João Lourenço, s’est entretenu en début d’après-midi, au téléphone, avec le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour aborder une fois de plus l’évolution du processus de pacification dans l’Est de la RDC », rapporte une dépêche de la presse présidentielle angolaise.
« Les deux hommes d’Etat se sont expressément prononcés sur le cantonnement des forces du M23 selon les accords conclus dans le cadre de la médiation exercée par le président de la République d’Angola », ajoute la même source.
L’échange entre Tshisekedi et Lourenço est intervenu quelques heures avant la réception à Luanda de l’émissaire du président de l’Union africaine, porteur d’un message sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Le président en exercice de l’Union africaine s’est engagé à trouver une solution africaine à ce conflit, selon le ministre de la Défense des Comores, Youssoufa Mohamed Ali.
Nicolas Kayembe