Katebe Katoto, le frère de Moïse Katumbi, a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux ce jeudi pour réfuter catégoriquement les allégations de Noël Tshiani. Ce dernier avait affirmé sur DRC Info que le chef de file d’Ensemble était un « étranger » et qu’il n’avait pas de sang congolais.
Katebe Katoto a déclaré que les affirmations de Tshiani étaient fausses car le père de Katumbi était d’origine grecque, italienne et juive, et que sa mère était zambienne. Katebe Katoto a précisé que ces origines ne devraient pas empêcher Moïse Katumbi de devenir le dirigeant de la République démocratique du Congo.
Les déclarations de Noël Tshiani ont incité le frère de Moïse Katumbi à sortir de sa réserve. Dans sa vidéo, il a affirmé avoir vérifié les informations concernant les origines de son frère et les avoir confirmées. Cette réfutation publique de Katebe montre que les allégations de Tshiani ont été considérées comme suffisamment graves pour nécessiter une réponse.
« C’est faux. Je n’ai jamais rencontré M. Tshiani… Je suis le mieux placer pour vous donner la description, l’historique de la famille », a-t-il rejeté. « Moïse Katumbi est mon petit frère… Sa mère, maman Virginie, est Congolaise et non Zambienne. Elle est congolaise de Nkunkeya, a grandi à Kashobwe », a-t-il affirmé avant d’éclaircir que « Maman Virginie, ma belle mère, n’était pas une femme de ménage. Elle était l’épouse de mon père après ma mère ».
Très mécontent de ces allégations, Raphaël Katebe Katoto a menacé de saisir la justice pour diffamation. Il a qualifié les affirmations de Noël Tshiani de « mensonge » et a clairement exprimé son intention de se défendre contre ces accusations.
Noël Tshiani est l’initiateur d’une proposition de loi qui vise à limiter l’accès à la présidence de la République et à d’autres fonctions de souveraineté aux Congolais nés de parents congolais d’origine.
Cette proposition de loi a suscité de vives réactions et des débats intenses dans le pays, certains la considérant comme discriminatoire et contraire aux principes d’égalité et de non-discrimination.
Nicolas Kayembe