Depuis l’investiture du président Félix Tshisekedi en janvier 2019, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est sans président. Si cette situation a suscité beaucoup d’interrogations et d’agitation dans les milieux politiques, le Secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, a informé le public que cette élection n’est pas à l’ordre du jour.
Dans une émission diffusée lundi, Augustin Kabuya a expliqué qu’il ne voit personne qui puisse faire l’unanimité au sein de l’UDPS, en dehors de Félix Tshisekedi. Pour lui, écarté le président serait suicidaire pour le parti, car nombreux dans l’Union sacrée se servent de ce nom pour leur survie politique.
Il a également dénoncé les personnes qui se déclarent nouveaux dirigeants de l’UDPS, affirmant qu’elles sont des farceurs. Il a promis de traduire en justice la frange de l’UDPS qui avait autoproclamé Hubert Mukuna au poste de président du parti, ainsi que Senghor Makemba comme secrétaire général.
Le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel a également déclaré que toute tentative de mettre à l’écart le président Tshisekedi ne sera tolérée qu’une fois qu’il ne sera plus Secrétaire général de l’UDPS. Cette déclaration a été faite en réponse à certaines sources indiquant que le parti présidentiel tiendrait un congrès le 25 août prochain pour entériner la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023.
« Malgré les agitations, Augustin Kabuya reste imperturbable et semble maintenir sa position en dirigeant l’Udps comme il se doit en sa qualité de secrétaire général, n’en déplaise à une certaine opinion qui chercherait noise à ce fidèle des fidèles du chef de l’État qui, aujourd’hui, reste focus sur la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême du pays d’une part et d’autre part à doter le parti d’une majorité confortable à l’assemblée nationale. »
Nicolas Kayembe