Dans le contexte minier de la RDC, le président Félix Tshisekedi a toujours clairement exprimé son engagement à réajuster les contrats miniers pour établir des « partenariats gagnant-gagnant ».
Cette démarche a été mise en avant lors du bras de fer avec le groupe CMOC concernant la mine de Tenke Fungurume, illustrant ainsi une évolution majeure dans les relations entre les gouvernements africains et les compagnies minières, renforçant le pouvoir de négociation des États.
La modernisation du cadre juridique dans de nombreux pays africains est un autre aspect clé de cette évolution. Les gouvernements cherchent à établir des réglementations plus détaillées et à obtenir des participations plus élevées sur les projets miniers, allant au-delà des simples redevances et droits d’entrée, afin de maximiser les recettes de la rente minière pour les États, tout en créant des partenariats plus équitables avec les opérateurs.
Cette évolution des relations entre les États africains et les compagnies minières souligne la montée en puissance des gouvernements dans les négociations, résultant d’une modernisation du cadre juridique et d’une vision à long terme axée sur des partenariats plus équitables, offrant des prévalences significatives pour la population locale.
Malgré ces progrès, l’Afrique fait face à des défis majeurs liés à l’accélération de la transition énergétique et à la complexité des technologies et des chaînes de valeur. La recherche de partenariats gagnants-gagnants bien réglementés avec d’autres continents devrait permettre à l’Afrique d’améliorer son potentiel d’industrialisation et d’assurer une exploitation plus efficace de ses ressources minérales.
Nicolas Kayembe