L’absence du sénateur à vie, Joseph Kabila à la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi en tant que président de la RDC est plus qu’une simple absence protocolaire.
En effet, en tant qu’ancien président du pays, son absence envoie un message profondément « négatif ». Alors que d’autres dirigeants africains, actuels et anciens, ainsi que des représentants internationaux, ont répondu à l’invitation, l’absence de Kabila est une marque de « mépris » envers la nation qu’il a dirigée pendant près de deux décennies.
Cela témoigne d’un manque de « courtoisie » envers ses anciens homologues et d’un manque de « professionnalisme politique ». En tant que figure politique de premier plan, Kabila aurait pu utiliser cette occasion pour démontrer un engagement envers « l’unité nationale » et l’avenir de la RDC. Au lieu de cela, son absence envoie un message de « division » et de mépris envers le pouvoir en place.
En tant que président honoraire, il aurait dû montrer un sens de responsabilité et de respect envers la transition démocratique en cours. Le geste du président du PPRD est non seulement regrettable, mais il soulève également des inquiétudes quant à sa volonté de contribuer positivement à l’avenir de la RDC.
Les actes d’un ancien dirigeant sont scrutés de près, et cette absence remarquable ne fait que « ternir » davantage son « héritage » politique. C’est un mauvais signe pour l’avenir de la nation et pour la stabilité politique dans la région. L’absence de Joseph Kabila à cette cérémonie représente bien plus qu’un simple refus d’assister à un événement protocolaire.
Cela soulève des questions sur son engagement envers l’unité nationale, la démocratie et la transition politique en RDC. Son absence ne peut être interprétée que comme un « manque de respect » envers l’institution présidentielle et une « absence de vision » pour l’avenir de la nation.
Nicolas Kayembe