L’Inspection générale des finances (IGF) a intensifié son contrôle à la Direction nationale de contrôle, de la préparation de la paie et de la maîtrise des effectifs des enseignants et du personnel administratif des établissements et scolaires (Dinacopé), visant à retracer les 36 millions de dollars issus de l’organisation de la dernière édition de l’Examen d’État.
Malgré les obstacles rencontrés, les inspecteurs de l’IGF, épaulés par le parquet, cherchent à clôturer cette vérification. Les recettes générées par l’édition 2023 de l’examen posent des questions sur leur utilisation, notamment les frais de participation de 30 dollars par élève.
Les inspecteurs avancent méthodiquement pour élucider cette affaire, suscitant des réactions mitigées, entre dénonciations de « raccordements frauduleux » et « gesticulations » du ministre de l’EPST. La réquisition récente renforce la détermination des inspecteurs, chargés de contrôler la gestion des fonds à la Dinacopé et de clarifier les possibles irrégularités.
Les inspecteurs devront se pencher sur la destination des fonds alloués à la Dinacopé, notamment pour le fonctionnement des écoles et les frais d’examen. Une pression accrue pèse sur ces agents, avec l’obligation de diligenter un rapport détaillé en cas de constat d’irrégularités.
Le Parquet évoque ouvertement des suspicions de détournement, mettant en lumière des antécédents sinistres dans le secteur, tels que l’emprisonnement d’anciens responsables pour malversations financières. La situation se corse avec la disparition du comptable public de la Dinacopé et des investigations qui s’annoncent délicates.
Les enjeux sont de taille pour les inspecteurs de l’IGF, confrontés à une mission complexe et sous haute surveillance judiciaire. La pression est à son comble pour élucider le mystère entourant les 36 millions de dollars disparus, mettant en lumière les failles potentielles dans la gestion des fonds alloués à l’éducation.
Des poursuites judiciaires pourraient rapidement suivre si des détournements sont avérés, renforçant la nécessité d’une transparence totale dans la gestion des ressources publiques.
Nicolas Kayembe