Dans une décision, le président de la République Félix Tshisekedi a pris des mesures pour éclaircir le scandale entourant la Direction nationale de contrôle de la paie des enseignants (Dinacope, ex-Secope) et l’Inspection générale de l’enseignement primaire et secondaire.
Une enquête conjointe de la Cour des comptes et de l’Inspection générale des finances (IGF) est en cours pour clarifier la gestion des frais de participation aux examens d’État éditions 2022-2023.
A en croire des sources crédibles qui rapportent la récente réquisition du Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, estiment que les personnes mises en cause réfléchissent sur « comment justifier l’utilisation des frais de participation à l’Examen d’Etat chiffrés à 30 dollars par élève finaliste et payés par 1.200.000 participants sur l’ensemble du pays à l’édition 2023, soit 36 millions de dollars, à l’Inspection générale de l’Enseignement ».
Surtout il faut signaler que dans le même secteur de l’EPST, une précédente enquête de l’IGF avait débouché en mars 2021, sur l’emprisonnement de l’ancien Directeur de l’ex-Secope et de l’ancien Inspecteur général de l’Enseignement, tous deux condamnés à 20 ans pour détournement des fonds publics
Le rapport de cette mission conjointe sera présenté par le premier président de la Cour des comptes et l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, soulignant ainsi l’importance de lutter contre la corruption dans le secteur de l’éducation en RDC. Dany Musangu