Dans le tumulte politique de la RDC, un nom refait surface : Denis Lessie. Contacté par le service de Christophe Mboso, cet individu controversé utilise une prétendue “fausse prophétie” parsemée de billets verts pour influencer le choix du président Tshisekedi en faveur de Mboso à la tête du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Nombreux sont les analystes qui dénoncent cette prophétie montée de toutes pièces, qualifiant l’action de Lessie de véritable “Mankiona”, une prophétie fabriquée (Matthieu 24-24) qui prédit une crise nationale en cas de non-élection de Mboso à la tête de la Chambre basse du parlement. Ce dernier s’agite beaucoup ces derniers temps et veut à tout prix conserver le perchoir.
Cette manipulation politique soulève des questions sur l’éthique et l’intégrité du processus démocratique congolais. Denis Lessie, figure familière en RDC, a un passé coloré oscillant entre pastorale et musique mondaine, mais également marqué par des accusations d’escroquerie et de malversations.
Son implication dans cette affaire soulève des inquiétudes sur l’influence des individus peu scrupuleux dans les sphères du pouvoir politique et religieux du pays. La crédibilité de l’homme du « Pétage » et de sa prophétie douteuse est mise en doute. Les analystes se demandent si le chef de l’État croit à ce charlatan ? – Cela remettrait en question “Dieu” dans de tels actes.
En mettant en lumière ces manigances, il est crucial pour la démocratie congolaise de rester vigilante contre toute forme de manipulation politique, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. Denis Lessie et ses complices doivent être tenus responsables de toute tentative de déstabilisation de la démocratie congolaise.
Dany Musangu