Le 15 mai, à quelques jours des élections cruciales du bureau définitif de l’Assemblée nationale, le nom de Christophe Mboso continue de susciter des tensions.
Malgré le retrait de la candidature de son fils au poste de questeur, Modeste Bahati de l’AFDC-A, membre du Presidium de l’Union sacrée, Mboso, surnommé « Joe Biden », persiste à se présenter, provoquant l’indignation de Lambert Mende.
L’ancien porte-parole du gouvernement sous Joseph Kabila dénonce l’attitude de Mboso, candidat à la 2ème Vice-présidence du bureau définitif et organisateur du scrutin sans l’aval de la plénière. “Il est tout simplement indécent que Monsieur Chistophe Mboso soit lui-même candidat opposé à d’autres candidats à la 2ème vice-présidence du bureau définitif se permette d’organiser le scrutin, de surcroît sans en avoir référé à la plénière », décrie l’ex-ministre de communication.
Mende souligne l’indécence de cette situation et appelle Mboso à se retirer volontairement pour préserver l’institution et sa crédibilité.
Selon lui, la plénière devrait avoir le pouvoir de décider du processus d’élection et d’installation des membres du bureau définitif, en commençant par la Commission du traitement des candidatures.
Pour Lambert Mende, il est crucial de penser aux attentes des citoyens qui méritent des représentants responsables et dignes, loin des manœuvres politiques déplacées.
L’élu de Lodja en appelle à la conscience et à l’empathie de Mboso pour éviter des jeux politiques destructeurs et permettre un scrutin démocratique et transparent. “Je crois qu’il est encore possible pour lui de sauver notre institution et sa crédibilité en se déportant volontairement, quitte à laisser la plénière prendre d’autres dispositions, et ce, à partir de la Constitution de la commission du traitement des candidatures. Ayons un peu d’empathie pour nos populations qui attendent autre chose de leurs élus légitimes que ces simagrées irresponsables”, souligne-t-il.
En définitive, Lambert Mende insiste sur la nécessité d’une transition pacifique du pouvoir à travers des processus électoraux justes et respectueux des normes démocratiques pour le bien du pays et de ses citoyens.
Nicolas Kayembe