Alors que la session ordinaire de mars de l’Assemblée nationale approche de sa clôture le 15 juin prochain, l’attention se tourne vers l’investiture imminente du nouveau gouvernement de la République.
Sous la présidence de l’honorable Vital Kamerhe, le bureau de la chambre basse du Parlement est résolu à mener à bien cette étape cruciale avant la fin de la session.Les déclarations du rapporteur Jacques Djoli mettent en lumière l’importance primordiale de l’investiture gouvernementale dans l’agenda parlementaire. “Une des premières questions inscrites à l’ordre du jour de ce calendrier est bien sûr l’investiture du gouvernement que nous attendons.”
Avec seulement 20 jours restants, la pression monte sur le président de la République Félix Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa Tuluka pour dévoiler la composition de l’équipe gouvernementale sans plus tarder.
Face à cette échéance imminente, la chambre basse du Parlement pourrait être amenée à envisager une session extraordinaire si le nouveau Gouvernement n’est pas investi à temps.Cette perspective soulève des préoccupations financières, alors que le trésor public cherche déjà des moyens pour répondre aux besoins pressants de la population.
Une collaboration étroite entre l’Exécutif et le Législatif s’avère cruciale pour respecter les délais constitutionnels et assurer l’investiture du gouvernement dans les délais impartis.
Il est impératif que toutes les parties prennent des mesures rapides et efficaces pour éviter une prolongation de la session et ses conséquences financières potentielles.
Nicolas Kayembe