En observant la situation politique actuelle au sein de l’UDPS, le questionnement sur le rôle du Dr Eteni Longondo en tant que ministre émerge.
Aurait-il osé défier le pouvoir de l’UDPS, représenté par le secrétaire général Augustin Kabuya, s’il n’avait pas occupé ce poste ? Alors que certains estiment qu’Eteni Longondo doit sa position à Augustin Kabuya, sa récente attitude semble ingrate, alimentant ainsi les spéculations.
Comparé à Brutus, le fils adoptif de Jules César qui le trahit, Eteni Longondo est pointé du doigt pour sa possible trahison envers l’UDPS. Les traîtres, qu’ils se présentent comme des saints ou des honnêtes personnes, semblent toujours exister à travers l’histoire, trahissant souvent ceux qui les ont soutenus. La nature de la trahison semble être inhérente à certains individus, sans égard à leur façade extérieure.
L’UDPS, en tant que parti au pouvoir, repose sur des principes et des règles strictes que tous les membres doivent respecter. La gestion du parti, dirigé par Félix Tshisekedi, ne tolère aucune compromission, même de la part de ceux qui prétendent le promouvoir. Eteni Longondo, en s’opposant au secrétaire général, semble avoir franchi une ligne rouge, se plaçant ainsi du mauvais côté de l’histoire politique du pays.
En s’engageant dans une lutte contre le secrétaire général de l’UDPS, Eteni Longondo a compromis sa propre carrière politique. Sa tentative de manipulation rappelle le mythe de Lucifer cherchant à égarer les esprits faibles. Cependant, le peuple semble conscient de ses manigances et ne semble pas disposé à le suivre dans cette voie risquée.
Sa chute politique semble inévitable, rejoignant ainsi le destin de ceux qui l’ont précédé dans la traîtrise.
Roger Makangila