Dans une déclaration fermement rédigée parvenu à la rédaction de Baromètre.cd, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) exprime son mécontentement suite aux propos récents d’Aimé Mukena, un influent dirigeant katangais, qui a abordé la question de l’attribution de la nationalité congolaise. Le MLC, dirigé par Jean-Pierre Bemba, remet en cause la légitimité de l’ex-président Joseph Kabila, soutenant qu’il n’a jamais été élu lors des scrutins de 2006 et 2011. De plus, des accusations concernant sa nationalité, relayées par un quotidien tanzanien, renforcent les doutes autour de son identité.
Le MLC va plus loin en appelant le Front Commun pour le Congo (FCC) à se distancier de Kabila, qu’il qualifie de « valet des intérêts rwandais ». Le mouvement met en avant la nécessité de libérer la République démocratique du Congo de toute forme de dépendance étrangère. Selon le MLC, les soutiens de Kabila, aujourd’hui Sénateur à vie, manquent de légitimité pour donner des leçons sur la gouvernance, l’éthique ou le patriotisme.
Loin de se contenter de simples critiques, le MLC dénonce également les dérives du régime Kabila, qui, selon lui, a été marqué par la corruption, la mauvaise gestion et les violations des droits humains. En conclusion, le MLC réitère sa volonté de ne pas accepter les leçons du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), appelant à une rupture totale avec les pratiques du passé et prônant un changement radical pour l’avenir de la RDC.
Le MLC souligne qu’il est impératif de mettre en place une gouvernance véritablement transparente et représentative, si le pays veut avoir un avenir meilleur. Malgré les défis qui restent à relever, le parti est convaincu que la prise de conscience des enjeux et un engagement collectif vers le changement peuvent ouvrir la voie à un futur plus prometteur pour la population congolaise.
La route vers une rédemption politique sera sans doute complexe, mais elle commence par une volonté forte de remettre la RDC sur la voie de la justice et du progrès.
CB