La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a annoncé la tenue d’une audience publique le mardi 20 mai 2025 à 13h00. Cette session judiciaire, très attendue, examinera l’affaire RP 002, impliquant plusieurs personnalités, dont l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’homme d’affaires Christo Stephanus Grobler et l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Déogratius Mutombo Nyembo.
Selon un extrait de rôle transmis à la presse, cette audience s’inscrit dans le cadre d’une procédure répressive engagée par le Ministère public. La Cour constitutionnelle, juridiction suprême du pays, sera chargée de trancher sur les accusations portées contre les mis en cause. « Il s’agit d’un moment important pour la justice congolaise », confie une source judiciaire proche du dossier, « car il met en jeu des figures majeures de la sphère politique et économique ».
La décision de rendre l’audience publique souligne la volonté des institutions de garantir la transparence du processus judiciaire. « Tous les citoyens qui souhaitent y assister seront les bienvenus », indique le communiqué officiel. Une démarche saluée par des observateurs du système judiciaire, qui y voient une « avancée vers une justice plus accessible et plus équitable ».
L’affaire RP 002 a déjà suscité de nombreux débats dans les cercles politiques et médiatiques. Plusieurs analystes estiment qu’elle pourrait avoir des répercussions sur d’autres dossiers sensibles, en particulier ceux impliquant des hauts responsables de l’État. « Cette audience est perçue comme un test pour l’indépendance et l’efficacité de notre justice », souligne un juriste contacté par nos soins.
Le communiqué portant convocation de l’audience est signé par François Aundja-Isia wa Bosolo, Secrétaire Général du Greffe en Chef. Il y précise que la séance se tiendra au siège de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. « Fait à Kinshasa, le 14 mai 2025 », peut-on lire au bas du document, officialisant ainsi la date.
Pour certains Congolais, cette audience représente une opportunité de voir appliqué le principe de redevabilité au plus haut niveau. « Nous espérons que la justice ira jusqu’au bout, sans pression politique », affirme un militant de la société civile. Il insiste sur le besoin de renforcer l’État de droit dans un contexte souvent marqué par des accusations d’impunité.
Alors que l’échéance approche, les regards restent tournés vers la Cour constitutionnelle. Le public, les parties concernées et les défenseurs des droits humains attendent que cette audience se déroule dans le respect des règles et des droits fondamentaux. « La crédibilité de nos institutions en
CB