La rationalisation des paiements en procédure d’urgence porte ses fruits. Pour le premier trimestre 2025, les dépenses exécutées sous cette procédure hors secteur sécuritaire ne représentent plus que 1,58 %, un seuil historiquement bas, témoignant d’un tournant majeur dans la gestion des finances publiques.
Cette performance est le résultat d’une dynamique enclenchée depuis juin 2024, sous l’impulsion du Ministère des Finances. Le recours à la procédure d’urgence, autrefois élargie à plusieurs types de dépenses, est désormais strictement limité. Aucun paiement de la dette intérieure, ni aucune dépense de fonctionnement ou d’investissement ne passe plus aujourd’hui par cette voie exceptionnelle.
Sont désormais concernées uniquement les dépenses liées aux opérations sécuritaires et les déplacements des chefs d’institutions, lesquelles sont systématiquement régularisées dans un délai maximal de trois mois. Cette discipline nouvelle marque une avancée significative vers une gestion rigoureuse, transparente et planifiée des ressources publiques.
LB