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Gouvernorat de la Tshopo : un dangereux Farwest dévastateur à démanteler(Tribune )

C’est une autopsie sans complaisance d’un analyste sur la gouvernance de tâtonnements au sommet de la Tshopo.
Des faux pas qui privent aujourd’hui, la province de la Tshopo de ses moyens de fonctionnement suite à un litige informatique.


Dossier pourtant banal selon Maestro Baelomoto que des avocats du gouverneur Madeleine Nikomba n’ont pas pu balayer en justice alors qu’ils sont traités tels des princes. À la place suggère l’auteur, le chef de l’exécutif provincial aurait dû laisser le conseil de la province faire son travail en lieu place de laisser libre cours au sauve qui peut observé à la DGRPT faute de déverrouillage du système informatique.

Alors que des voix commencent à se lever de partout, même au sein de la dynastie Sabangu où les démissions sont signalées minutes après minutes, protestant contre l’irresponsabilité, l’arrogance, l’incompétence et le tâtonnement au sommet de la Province ; l’empire du silence vient d’entamer son ultime virage d’effondrement et des révélations accablantes coulent désormais à souhait au sein de l’opinion.

La province défiée et ridiculisée

Comme l’on peut s’en douter, la Province de la Tshopo vient d’être à la fois défiée en justice et ridiculisée, dans l’opinion jusqu’à heurter la clameur publique par une petite entreprise privée partenaire technique de la Province dans la solution informatique de collecte des recettes, suite à l’incompétence, le tâtonnement et la confusion qui règnent dans le chef et autour de l’ancienne étudiante de Cepromad Kisangani.

Un dossier pénétré de fond à comble par des experts jusqu’à exfiltrer des révélations totalement dégoûtantes, poussant à penser et pensant à dire que la Tshopo est en plein bradage et qu’il est plus qu’urgent de barrer la route à cette nonchalance.

L’oisiveté

Alors que les couloirs du Gouvernorat sont chaque matin remplis d’un assemblage des nouveaux riches tirés à quatre épingles, roulant des vocabulaires français apparentés aux hommes intelligents, malencontreusement, l’ex sénatrice ne cesse de se plaindre et de se confier à tout celui qui veut l’entendre dans les rues de la capitale comme à Kisangani, arguant d’être entourée des mains d’œuvre inexpertes, d’un groupe des vagabonds, jouisseurs et ivrognes qui n’ont juré que par l’impressario et le m’as-tu vu, sans production d’un résultat pouvant lui permettre de se sauver les cils devant une population de plus en plus impatiente de voir les arrogantes promesses se matérialiser.

Pas de ressources financières

Trois semaines déjà, la province de la Tshopo n’a aucun accès à ses ressources financières bloquées à l’issue du feuilleton judiciaire l’opposant à l’entreprise Trinix.
Devant un dossier pourtant banal et facile à balayer s’un revers de la main. Le conglomérat d’aventuriers à toge noire qui entourent inutilement l’épouse du douanier, en lieu et place de laisser au conseil de la république (avocat de la province) de faire correctement son travail, cette équipe des nulards s’est plutôt contentée, chacun en sautant pêle-mêle sur le dossier, s’engageant dans une sorte de guerre des notes techniques contradictoires adressées à la Reine, d’envenimer la situation et aujourd’hui la Province est complètement bloquée.

Tripatouillage à direction des recettes provinciales

Pendant ce temps, c’est le sauve qui peut qui se vit à la DGRPT, chaque « expert » entretient désormais son propre réseau de coulage des recettes et d’approvisionnement en liquidités, au mépris total de l’avenir de la Tshopo.

Au même moment, la Reine de la saga se complait à verser chaque mois à ces jouisseurs l’entourant une somme estimée à près de 3 millions de francs congolais chacun, contre une production individuelle et collective estimée à moins de 9% de la capacité normale d’un cabinet politique.

En outre, des personnes présumées intelligentes depuis des lustres, tantôt à cause de leur appartenance à la communauté savante, tantôt à cause de la morphologie de leur visage hypocrite quasi semblable à des prêtres orthodoxes, ont fini par se démasquer de leur vraie identité incompétente et se frottent les mains en recevant les miettes des butins qui leurs tombent dessus-de-lit, après la satiété de la Reine.

La seule solution reste de la chasser et la Tshopo pourrait se délivrer.

Maestro Baelomoto

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