Malgré les milliers d’intellectuels que compte la République Démocratique du Congo (RDC), ces derniers ne participent pas au développement du pays, selon l’inspecteur général et chef de service de l’Inspection générale des Finances (IGF), Jules Alingete.
Celui-ci a déploré le comportement de certains « fils du pays » qui ont signé des contrats qui ont été défavorables au Congo, citant notamment le contrat chinois de 2008. Au lieu de servir de phares pour éclairer la société, les intellectuels congolais représentent un frein au développement.
Le passage du contrat chinois en 2008 a été une véritable catastrophe économique pour la RDC. Le patron de l’IGF pointe du doigt l’attitude de certains intellectuels qui ont signé des dispositions très défavorables pour leur pays, comme celles qui établissent le recours à des tribunaux étrangers en cas de litige. Selon Jules Alingete, ces intellectuels sont de véritables « obstacles au développement » de la nation et condamnent la République.
L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a appelé les autorités congolaises à engager des poursuites contre ceux qui ont favorisé le pillage des ressources du Congo par des sociétés étrangères.
Ainsi, les intellectuels congolais doivent prendre conscience de leur rôle dans la société et faire preuve de responsabilité en servant des lumières, plutôt que de privilégier des projets qui risquent d’entraîner la destruction progressive ou immédiate de leur pays.
Nicolas Kayembe