Le président américain Joe Biden est attendu ce mercredi en Israël pour apporter son soutien à Tel-Aviv, après les attaques terroristes sanglantes du Hamas, a appris l’ACP mardi de source officielle américaine. « Une visite qui constitue une démonstration spectaculaire de soutien à Israël, après les attaques terroristes sanglantes du Hamas et alors que le pays s’apprête à lancer une offensive terrestre de représailles sur Gaza qui pourrait dévaster les populations civiles », a dit la source, citée par Washington Post. D’après le quotidien israélien Haaretz, « c’est une visite sans précédent d’un président américain dans une zone de guerre » alors que « les responsables américains s’inquiètent de l’ouverture d’un 2ᵉ front à la frontière du Liban avec le Hezbollah, et potentiellement l’Iran ». Biden réussira-t-il à pousser Israël à la retenue, c’est l’un des principaux buts de cette visite qui, après Israël, se poursuivra à Amman, où le président américain s’entretiendra avec le roi de Jordanie Abdallah, le président égyptien al-Sissi et son homologue palestinien Abbas.
Le sort des otages également au cœur des priorités
Le sort des otages est l’une des priorités du président américain, mais également du chancelier allemand Scholz qui arrive aujourd’hui en Israël pour également « envoyer un message de solidarité », a expliqué le journal Die Welt, alors que l’Allemagne comme de nombreux pays compte des ressortissants parmi les quelque 200 otages retenus par le Hamas. À Munich, comme à New York ou Jérusalem, les comités de soutien font entendre leurs voix qui réclament le retour des otages coûte que coûte. Partout dans la presse internationale, on peut lire et voir, des photos de ces otages et le désespoir de leurs familles. « Ils seraient 199, détenus à Gaza, pour la plupart des civils, allant de bébés à des octogénaires, et nombreux d’entre eux ont la double nationalité.
Macron évoque des « discussions intenses » qui « avancent » pour la libération des otages
Emmanuel Macron a évoqué, mardi, des « discussions intenses » qui « avancent » pour la libération des otages détenus par le Hamas, après que la mère d’une franco-israélienne, Mia Shem, ait supplié « les dirigeants du monde » de faire libérer sa fille, enlevée le 7 octobre en Israël. « Je veux ici me montrer très prudent, vous comprendrez que je n’en dise pas davantage pour, d’abord, ne pas créer des attentes qui seraient déçues et, surtout, pour ne pas mettre en péril les discussions intenses que nous sommes en train de conduire », a déclaré le président français Emmanuel Macron. « Mais elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions », a-t-il ajouté, soulignant que la France avait des « contacts, évidemment, avec les autorités israéliennes », mais aussi avec des « puissances amies intermédiaires avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages et de tous les otages ». En effet, « nous sommes en train de mettre en place tout ce qui est en notre pouvoir pour obtenir cette libération », a-t-il martelé. «Je vais continuer les consultations, les discussions, mais ma volonté, c’est de pouvoir m’y déplacer quand nous pourrons obtenir un accord concret, soit sur la non escalade, soit sur les questions humanitaires », a-t-il expliqué. Cela pourrait avoir lieu « peut-être dans les prochains jours, peut-être dans les prochaines semaines ».
2000 soldats américains placés en état d’alerte pour un éventuel déploiement dans la région
Quelques 2.000 soldats américains ont été placés en état d’alerte pour un éventuel déploiement au Moyen-Orient en soutien à Israël, en guerre avec le Hamas depuis l’attaque sanglante du mouvement islamiste sur le sol israélien, a déclaré mardi le Pentagone. « Aujourd’hui le ministre de la Défense Lloyd Austin a placé quelque 2 000 soldats et une série d’unités en état d’alerte maximale à travers un ordre de préparation au déploiement, ce qui augmente la capacité de la Défense américaine à répondre rapidement à la situation sécuritaire évolutive au Moyen-Orient », indique un communiqué, qui précise « qu’aucune décision concernant le déploiement de troupes n’a été prise pour le moment ».
Avec ACP