Le prophète Joël Francis Tatu, figure respectée de l’église Porte des Cieux, exprime sa profonde tristesse face à l’attitude de ses compatriotes congolais.
Dans une vidéo devenue virale, il partage son sentiment d’incompréhension, déplorant le manque d’amour et de soutien de la part de ses compatriotes. “Tu es prophète, on tremble devant toi en Île Maurice. Mais dans ton propre pays, il y a des gens qui font des débats pour savoir si tu es prophète ou si tu l’es toujours ou non”, regrette-t-il avec un visage plein de tristesses.
Malgré sa renommée internationale, il se sent méconnu et incompris dans son propre pays. “Mon cœur saigne dans ce pays, mais je vais vous quitter bientôt. Je suis encore là, car j’aime ce travail et cette œuvre. Je ne vois pas ce qui me retient ici…”, exprime Joël Francis.
Au cours d’une prédication chargée d’émotion, le prophète Tatu révèle les difficultés qu’il rencontre au quotidien, allant jusqu’à évoquer un empoisonnement survenu en 2023. “Tu vis avec des gens, même ici à l’église, qui ne savent pas qui tu es. On m’a empoisonné dans le bureau, Hanouka 2023”, confie le prophète.
Et parfois, renseigne-t-il, mes collaborateurs ne savent pas où la clé de mon bureau se trouve…” Cette trahison et le manque de reconnaissance de son don prophétique semblent l’avoir profondément blessé, le poussant à envisager un départ imminent de son pays natal.
Les paroles poignantes du prophète soulèvent des questions sur la perception de sa mission divine au sein de la communauté congolaise. Malgré son dévouement et son attachement à son travail, Joël Francis semble désabusé face à l’ingratitude et à la méfiance qui l’entourent, particulièrement au sein de son cercle proche.
Sa décision de quitter bientôt la RDC résonne comme un cri de désespoir, révélant les profondes cicatrices laissées par les actes de trahison et de mépris dont il a été victime. La fuite imminente du prophète laisse entrevoir un vide spirituel et une perte potentiellement irréparable pour ses fidèles et pour l’ensemble de la communauté religieuse.
Nicolas Kayembe