L’affaire de l’invalidation de deux benjamins d’âge à la Chambre basse du Parlement congolais a provoqué des turbulences inattendues, révélant des secrets financiers et des manœuvres politiques complexes.
Serge Bahati, en quête de fonds à la Rawbank pour relancer des commissions parlementaires, a été invalidée de manière controversée malgré un soutien populaire, soulevant des questions sur les motivations derrière cette décision. Le péché de lése majesté qu’il aurait commis, c’est d’avoir découvert le pot au rose: un compte de l’assemblée nationale logé à la Rawbank dont seul Mboso gérait.
Cependant, c’est l’affaire de l’âgedu député Fumu a Panda de Gungu qui défraie le plus la chronique, avec des rumeurs de trafic d’âges entre lui et Christophe Mboso, alimentant les spéculations. Cette affaire de tripotage de son âge remonte en 2021 lors du déboulonage du bureau Mabunda. Il semble que le bureau d’âge revenait plutôt au député Me Tharcisse Matadi Wamba, car plus âgé que Christophe Mboso, selon plusieurs sources. Mais, hélas.
Les tensions s’intensifient au sein de l’Assemblée nationale, en particulier avec la course pour le perchoir du bureau définitif, et la vérité sur l’âge réel de Fumu a Panda pourrait être le déclencheur de changements majeurs dans cette période de turbulences politiques.
Le président Mboso, dit le “Joe Biden congolais”, semble jongler habilement avec ce sujet délicat, appelant à la solidarité de la chambre basse pour maintenir l’ordre. L’ancien président de la Chambre basse tente l’impossible dans une Assemblée dont l’UNC de Vital Kamerhe occupe la seconde place comme force politique de l’hémicycle.
L’implication de personnalités clés comme l’honorable Bahati Lukwebo, autorité morale de l’AFDC, et les mesures prises pour empêcher la presse d’approcher Fumu a Panda soulignent l’importance et la sensibilité de cette affaire. Le présidium de l’Union sacrée semble réserver des surprises, laissant présager des développements significatifs à suivre de près.
La transparence et la légitimité de l’Assemblée nationale sont mises à l’épreuve, et l’issue de cette saga politique pourrait remodeler le paysage politique congolais de manière profonde et durable.
Roger Makangila